Elle aurait voulu qu’on charcute le corps du Président souverainiste de la République Démocratique du Congo qu’elle ne s’y serait pas prise autrement. Avec une plume au vitriol trempée dans des approximations et des contre-vérités, Claire Meynial, l’Envoyée spéciale de l’hebdomadaire français Le Point semble avoir nagé dans le subconscient de ceux qui ressentent une sorte de haine viscérale envers Joseph Kabila. A force de vouloir sacrifier le bâtisseur de la jeune démocratie RD Congolaise sur l’autel d’une vindicte appelée de tous ses vœux, la journaliste perd toute objectivité. Edulcorant les propos des proches de Joseph Kabila qu’elle sort cyniquement de leur contexte, elle choisit de tenir pour parole d’évangile le fiel distillé par ses seules vraies sources : les transfuges du pouvoir qui se sont réfugiés dans l’opposition avec l’espoir de revenir très vite aux affaires. Comme si tout ceci ne suffisait pas pour lyncher médiatiquement la cible africaine d’une certaine pègre néo-colonialiste mise en déroute par la constance de Joseph Kabila dans la défense des intérêts de son peuple, Le Point est allé fouiller dans des poubelles de la légende toutes les infamies faussetés susceptibles de noircir un Africain insoumis qui s’obstine à marcher sur les traces de son modèle, Patrice-Emery LUMUMBA, et qui semble avoir tiré les leçons qui s’imposent pour résister à toutes les manœuvres de neutralisation venues du Nord. Quoi qu’il en soit, Claire Meynial aura laissé dans son article haineux des traces d’un tissu de mensonges insupportables que quiconque en RDC peut ressortir, confirmant ainsi la règle selon laquelle il n’y a pas de crime parfait.
Haï à Kingakati ?
D’entrée de jeu, dans sa vue d’esprit, l’envoyée spéciale de Le Point aperçoit un pont imaginaire effondré entre Kinshasa et la ferme de Kabila à Kingakati, sur le tronçon le plus impeccablement tenu de la Route Nationale n° 1 long de 523 Kilomètres, reliant Kinshasa la Capitale et la ville de Kikwit. Joseph Kabila qui vit en légendaire bon voisinage avec les habitants du faubourg où se trouve sa ferme de Kingakati est arbitrairement présenté comme un président « secret et haï ». On peut bien se demander par qui, lui qui a été confortablement élu et réélu par une majorité toujours existante des congolais acquis à l’idéologie nationaliste et lumumbiste dont il est le porte-étendard. Là où le soutien européen a fait défaut, et pour cause, c’est bien cette majorité qui a pris soin de constituer un bouclier autour de son champion, permettant de faire échec aux plans ourdis par certains d’effondrement de la République Démocratique du Congo. Lumumba et Laurent-Désiré Kabila ne pourraient pas avoir été assassinés sans que leur sang n’ait gagné une majorité des congolais à la cause pour laquelle les milieux qui semblent avoir inspiré la journaliste de Le Point avaient obtenu leur neutralisation.
Contrevérités flagrantes
Dans les approximations tendant à sous-tendre son conte de diabolisation, Claire Meynial se perd dans un dédale des contrevérités, comme lorsqu’elle allègue que Joseph Kabila était général de brigade (une étoile) à son accession à la magistrature suprême. En réalité au moment où il hérite du pouvoir tenu par son père, il est déjà général-major (2 étoiles)… L’hebdomadaire français enfonce encore un peu plus les lecteurs abusés dans un inextricable labyrinthe de mensonges en présentant l’actuel Chef d’Etat comme « parlant mal le français », alors qu’il est né d’un père polyglotte francophone très maniaque et qui a fréquenté depuis l’école primaire la très sélect Ecole française Arthur-Rinbaud de Dar-es-Salam créée en 1967. Ceci lui vaut une excellente diction de la langue de Voltaire, même s’il maîtrise tout autant l’Anglais et le Swahili, ce qui ne gâche rien, le swahili étant la langue nationale la plus parlée en République Démocratique du Congo.
Filimbi et Lucha
Par ailleurs, l’envoyée spéciale de Le Point s’est montrée très sélective dans ses fréquentations kinoises. Dans la très politisée capitale congolaise, elle n’aurait rencontré que des jeunes activistes financés par le milliardaire américain Georges Sorros, très déterminé à faire main basse sur les ressources naturelles du scandale géologique congolais si le fusible Joseph Kabila venait à sauter ou à « dégager ». Ces jeunes instrumentalisés de la Lucha ou Filimbi, très clairsemés dans la braillarde Kinshasa, ne sont certes pas aussi discrets que les parlementaires débout de l’UDPS, composés pour la plupart de l’excroissance lubaphone désœuvrée de la capitale appartenant à la même ethnie que le leader disparu du Rassemblement de l’opposition, Etienne Tshisekedi. Son itinéraire bien tracé ne lui aura pas permis de croiser les exubérants jeunes du PPRD, de la CCU, bref de la Majorité Présidentielle qui écument souvent trop triomphalement les rues de Kinshasa,, ou ces militants du plus vieux parti politique du pays, le PALU (Parti Lumumbiste Unifié) qui sillonnent les faubourgs de la capitale avec leurs drapeaux à longueur des journées en scandant leur soutien sans cesse renouvelé à Joseph Kabila.
Pas étonnant que son pamphlet vire à une véritable incongruité indigeste. Ainsi, à en croire son récit, Augustin Katumba Mwanke et Guillaume Samba Kaputo, éminences grises du N°1 Congolais, seraient décédés le même jour et dans les mêmes circonstances, c’est-à-dire, dans un crash aérien en Avril 2012. Faux ! Katumba Mwanke est certes mort dans les conditions et dates signalées mais le Professeur Guillaume Samba Kaputo est décédé de mort naturelle cinq ans plus tôt, en 2007…
Renseigné par Francis Kalombo
Un de ceux qui ont induit Claire Meynial en erreur, M. Françis Kalombo, qualifie avec délectation le célèbre Porte-parole du Gouvernement congolais, le lumumbiste Lambert Mende Omalanga, de ‘’corbillard mobutiste’’, alors que tout le monde sait que ce farouche opposant au Maréchal Mobutu, exilé pendant 10 ans en Belgique pour des raisons évidentes, n’est revenu au pays qu’à la fin du mobutisme dans les années ‘90, à la faveur d’une Conférence Nationale Souveraine qui devait jeter les bases du multipartisme. Même lorsqu’il évoque l’opposant congolais Vital Kamerhe, Le Point écorne son image comme le font ses concurrents de l’opposition katumbiste. Pour plaire à la ligne éditoriale dictée par Moïse Katumbi qui a un os à peler cet ancien candidat à la présidentielle susceptible de lui porter ombrage dans son Sud Kivu natal, Claire Meynial décrit ce dernier comme un « fidèle à Joseph Kabila, devenu opposant et qui se serait déjà rallié (de nouveau) à ce dernier ». Mensonge encore car, Vital Kamerhe continue pendant ce temps à déverser son venin sur le pouvoir, peut-être avec un peu plus de lucidité que les choristes alignés du Rassemblement qui ne font que reprendre en chœur le refrain entonné par le nouveau ‘’Monsieur tiroir-caisse’’ (surnon) de M. Katumbi et ses thuriféraires.
Obtenir l’alignement du Président rd congolais
A tout prendre, ces déformations de la vérité sur Joseph Kabila et la République Démocratique du Congo font bel et bien partie des ‘’fake news’’ qu’une certaine toute puissante presse a décidé de reprendre à son compte sinon dans le but d’obtenir l’alignement du président congolais, du moins en vue de le neutraliser afin que la RDC redevienne un ‘’bien sans maître’’. Car la vérité est que Joseph Kabila est entrain d’enraciner dans les esprits des Congolais qu’ils sont les seuls maîtres de leur sol et sous-sol. En hommes avertis, ces derniers savent comment gérer ces ‘’fake news’’, notamment en allant dans le sens contraire de ceux qui se sont autoproclamés maîtres de leur pays, toutes les fois qu’il leur est donné de s’exprimer démocratiquement par les urnes.
JBD Shimuna