Un camion de l’UPAK, Usine de panification de Kinshasa, en panne de frein, a fini, jeudi 2 mars 2017 au début de la soirée, sa course près de la station d’essence de Selembao, sur l’ex-avenue du 24 novembre. Selon des témoins, au moins 20 personnes auraient été fauchées.
Convaincus que cet accident ne visait rien d’autre qu’un sacrifice humain, des dizaines des jeunes de Selembao, armés de gourdins et autres armes blanches, a-t-on rapporté, projetaient un assaut sur les installations de l’UPAK dans la commune de Ngiri-Ngiri. Un important dispositif de la police nationale avait déjà pris position autour de l’Usine de panification de Kinshasa plongeant le quartier dans le-qui-vive.
Il se rapporte dans la capitale qu’une grande compagnie de panification de la place, propriété des Asiatiques, se livrerait régulièrement à des sacrifices humains à travers des accidents visiblement orchestrés par ses camionneurs sur les artères de la capitale. Sur le marché, il s’observe, en effet, une vive concurrence entre les unités de panification. Des Chinois ont monté dans des quartiers populaires de Kinshasa des fours artisanaux.
POLD LEVI