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Lecture: VIDEO KAMWINA NSAPU : C’est un appel à la fin de la transition
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VIDEO KAMWINA NSAPU : C’est un appel à la fin de la transition

LE MAXIMUM
LE MAXIMUM 24 février 2017
Mis à jour 2017/02/24 at 4:33
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Corps de policiers tués par les miliciens Kamwina Nsapu à Kananga
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•Première zone : dans toutes les armées du monde, les opérations de ratissage face à un ennemi menant une guerre asymétrique se font sans reportage. De l’Afghanistan à la Colombie, de l’Irak à la Syrie, de la Libye au Mali, c’est le modus operandi approprié…

•Deuxième zone suspecte : la diffusion de la vidéo est partie du journal américain New York Times, deux jours après la prestation de Moïse Katumbi devant l’Atlantic Council. Or le Gouvernement a identifié l’auteur de la vidéo en la personne de Richard Mudoza, présenté comme proche de l’ancien gouverneur du Katanga…

•Troisième zone d’ombre : la rapidité avec laquelle l’existence de cette vidéo a été médiatisée par un certain Thierry Michel, auteur de plusieurs documentaires sur la RDC, systématiquement favorables à Moïse Katumbi, et défavorables au Pouvoir…

New York, Washington, Paris, Bruxelles et bientôt Strasbourg, enjoignent le Gouvernement congolais d’éclairer l’opinion sur la vidéo pouvant qu’on peut désormais nommer «Kamwina Nsapu». Leurs relais congolais réclament une enquête indépendante internationale. Pendant ce temps, des faux documents sont mis en circulation, dont celui attribué non pas au Vice-ministre de l’Intérieur et Sécurité, mais au ministre de l’Intérieur Sécurité. A son point 2, le communiqué daté du 19 février 2017 relève qu’«Il s’agit d’un exercice d’entrainement des Forces Armées de la République Démocratique du Congo» et à son point 3 : «Les manœuvres militaires ont été filmées dans un but informatif à l’attention des Forces terrestres». Juste un stratagème pour contredire le communiqué du 18 février, authentique celui-là, qui explique, au point 1, qu’«En date du 27 décembre 2016, des accrochages ont eu lieu entre une patrouille des FARDC et des assaillants porteurs d’armes de guerre, de chasse et d’armes blanches qui marchaient sur Mbuyi-Mayi successivement dans les villages de Mwanza Lomba, Katengayi et Katende à 25 kilomètres de Mbuji-Mayi » et au point 2 : « Après deux jours d’affrontements, les assaillants ont décroché et pris la fuite, après que 13 d’entre eux dont deux femmes aient trouvé la mort. Trois armes à feu et plusieurs armes blanches ont pu être récupérées par les forces loyalistes ».
Objectif visé : enfermer le Gouvernement dans la contradiction.
Le communiqué du Gouvernement indique que «Le film introduit dans les réseaux sociaux est vraisemblablement un montage réalisé après ces accrochages par des pourfendeurs du gouvernement, notamment un certain Richard Mudoza Muzembe de Schaarbeek à Bruxelles proche des opposants Congolais en Belgique». Ceci au point 3.
Au point 4, le Communiqué conclut : «De fait, tous les excès et abus signalés dans le chef des éléments des FARDC en cours de cette opération qui a permis de sauvegarder l’ordre public et la sécurité de la ville de Mbuji-Mayi, une agglomération de plus d’un million d’habitants, avaient été pris en charge conformément au code pénal militaire dès la fin de cette opération l’année dernière. Un officier commandant du Peloton et un Sous-officier arrêtés par leurs chefs hiérarchiques en répondent d’ores et déjà devant la justice militaire. Cette démonstration par les réseaux sociaux accompagné d’une mise en scène macabre de très mauvais goût qui sonne comme une apologie du terrorisme s’avère dès lors tardive, inutile et malveillante». Le communiqué est signé du ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende Omalanga, porte-parole du Gouvernement.
Tuer, tuer, tuer tout ce qui se dresse en obstacle contre des revendications ataviques
Premier fait insolite : personne, parmi les opposants et leurs «parrains» étrangers ne se préoccupe d’identifier Richard Mudoza Muzembe, présenté pourtant par les autorités congolaises comme le monteur de la vidéo. Même si l’impétrant, qui ne s’en cache guère, s’est empressé de capitaliser son forfait en se déclarant menacé par les autorités de son pays d’origine qui l’ont nommément cité dans un communiqué. L’asile politique lui est ainsi assuré.
Il a seulement été constaté qu’aussitôt la vidéo « Kamwina Nsapu » a été mise en ligne par le New York Times, média dont la crédibilité et l’audience au niveau mondial sont solidement établies, et cela aux lendemains du séjour américain de Moïse Katumbi, Thierry Michel et Olivier Kamitatu qui se sont chacun fendus d’un twitt affirmatif. Les deux, connus pour leurs accointances avec le dernier gouverneur du Katanga, pointent du doigt accusateur les Fardc. Le premier écrit : «Massacre au Kasaï en RDC. Reçu tel que ce jour ces images gravissimes d’un massacre de civils. Les militaires parlent lingala et ont des tenues FARDC. Seuls les militaires tirent…». Le second renchérit : «En Europe on s’indigne de l’abattage des animaux et on crie au scandale ! En RDC, plus aucun brin d’humanité, plus rien…». Ça fonctionne comme un accordéon.
La source d’information, on s’en doute, est Thierry Michel, ci-devant cinéaste ( ?) documentaliste-spécialiste des questions congolaises. En attendant de savoir s’il collabore ou non avec Richard Mudoza Muzembe, on peut déjà avancer que le fait d’être documentaliste-spécialiste pour la RDCongo est une responsabilité et non un honneur. Cela veut dire qu’on doit connaître l’histoire de ce pays, et celle particulièrement des guerres asymétriques cycliques qui s’y déroulent pratiquement depuis les années 1960 avec, tour à tour, la rébellion lumumbiste en Province Orientale, la rébellion muleliste à l’Equateur et au Bandundu, avant les phénomènes Maï-Maï au Kivu, Gédéon Kyungu dans le Katanga, Bundu dia Kongo dans le Kongo Central et, maintenant, Kamwina Nsapu dans le Grand Kasaï.
Ces guerres asymétriques se nourrissent de croyances mystico-religieuses qui assurent les milices de leur invulnérabilité. Armes blanches (couteaux, flèches, lance-pierres, bâtons etc.), baignées dans certaines décoctions, tout comme scarifications faites sur des corps des guerriers accompagnées de formules sacramentelles, consacrent cette invulnérabilité. Et lorsque s’y ajoutent des armes classiques, on est sûr d’abattre l’ennemi, c’est-à-dire, quiconque ne se reconnaît pas dans la «lutte» ainsi menée. Cette personne est le citoyen lambda (parent, voisin, peu importe qu’il soit bébé, adolescent, jeune, adulte), quand ce n’est pas l’autorité politique, administrative ou religieuse, et surtout l’homme en uniforme et en arme représentant l’Etat et la loi.
Aussi, lorsque pareil individu sinistre massacre de façon disproportionnée ses concitoyens, on demande à l’Etat de sécuriser la population. Et quand l’armée gouvernementale l’élimine, on demande à l’Etat de s’expliquer sur l’usage disproportionné d’armes ! Comme si on disait à l’Etat qu’il peut tuer, mais proportionnellement.
De l’époque d’une certaine mama Onema (il se dit que cette féticheuse n’avait qu’une mamelle et entretenait une psychose de la peur envahissante dans les rangs de l’Armée Nationale Congolaise, ANC, sous la 1ère République) à celle d’aujourd’hui avec des gourous comme Ne Muanda Nsemi, Gédéon Kyungu et autres Kamwina Nsapu prétendument détenteurs des pouvoirs mystiques, le modus operandi est le même : tuer, tuer, tuer tout ce qui se dresse en obstacle sur son chemin, quitte à mourir en martyr. Exactement à la Daesh, alias «terrorisme islamique».
Fait authentique : jamais on ne voit d’images montrant un soldat américain en Irak ou en Afghanistan ou un soldat français au Mali procéder par des tirs de sommation contre les Djihadistes avant d’ouvrir véritablement le feu. D’ailleurs, il est connu des professionnels que les communications sur des opérations de ratissage et de nettoyage mises à disposition par des armées occidentales des médias sont dument traitées.

Coup porté contre la «Transition» en gestation
C’est à ce stade que les événements du Kasaï deviennent intéressants pour l’analyste avisé, peu importe qu’il soit acteur politique, spécialiste des questions sécuritaires, magistrat, activiste des Droits de l’homme ou simplement journaliste. Comme relevé plus haut, jamais les opérations dites de ratissage ne font l’objet de reportage comme on le fait pour un match de football, un culte religieux ou un meeting politique.
Même si, aujourd’hui, chacun est libre de filmer ses exploits avec son téléphone (le sexe est à l’honneur), la question de fond est de savoir POURQUOI et POUR QUI !
Evidemment, le fait que le reportage – pour autant que les éléments filmés soient authentiques ou pas – ait atterri là où il a été traité et que, de la là où il a été traité, il ait intéressé un grand média de réputation mondiale comme le New York Times avant d’être récupéré par Thierry Michel, dont les relations avec les autorités congolaises sont exécrables, prouve à suffisance qu’il s’agit d’une action commanditée.
L’ennui est que la main noire congolaise ayant facilité ce «reportage» n’a pas suffisamment de capacité de prendre de la hauteur pour comprendre qu’elle portait un coup terrible à la «Transition» convenue dans l’Accord de la Saint Sylvestre. Car, si cette main avait cette hauteur, elle aurait compris que la Transition enclenchée le 24 avril 1990 avait, elle, été piégée avec la fameuse «Opération Lititi Mboka» (prétendu massacre des étudiants survenu sur le campus de l’université de Lubumbashi en mai). Elle aurait compris que la même cause produisant les mêmes effets, elle engage le pays dans une épreuve aux conséquences incalculables. Elle scie en quelque sorte la branche sur laquelle elle veut s’asseoir. L’objectif poursuivi par les auteurs de la vidéo « Kamwina Nsapu » est l’interruption d’une transition pacifique qui se met péniblement sur pieds, pour un raccourci vers le pouvoir d’Etat. Car, à présent qu’on ne peut plus s’appuyer sur Etienne Tshisekedi, et on est prêt à tout. Même le tout suicidaire…
Omer Nsongo die Lema avec Le Maximum

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