Le groupe de soutien au facilitateur du dialogue congolais s’est réuni jeudi 4 août 2016 au siège de l’Union africaine dans la commune de la Gombe pendant plus de deux heures. Une réunion qui a culminé sur la confirmation du soutien du groupe à la facilitation au dialogue lui-même, tel que stipulé par la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Composé des représentants des Nations-Unies, de l’Unkon Européenne, de l’Organisation Internationale de la Francophonie, de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, et de la South African Developpement Community, le groupe de soutien a fait l’état des lieux de l’avancement du processus du dialogue et examiné les voies et moyens pour obtenir la convergence des vues des parties concernées. Il a ainsi décidé d’entamer dès jeudi 4 août 2016, des contacts avec les acteurs politiques aussi bien de l’opposition que de la Majorité présidentielle.
L’envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs, l’ambassadeur Said Djinnit, qui a pris part à la réunion, a expliqué à la presse à l’issue de la réunion que « le groupe de soutien s’est constitué le 4 juillet 2016 à Addis-Abeba sous les auspices de l’Union africaine pour soutenir les efforts du facilitateur et à travers lui, pour soutenir le dialogue national en Rdc. L’initiative a été avancée il y a quelques mois. Les consultations ont eu lieu à tous les niveaux entre les parties congolaises elles-mêmes. Le facilitateur désigné a pris un certain nombre des contacts, on est conscient des difficultés rencontrées dans ce processus et des défis du dialogue. Ce n’est pas aussi évident d’engager le dialogue. Le groupe s’est constitué pour soutenir le processus, et on a pensé que le moment était propice de venir nous concerter avec le facilitateur en tant que groupe de soutien composé des représentants de l’Onu, Ua, Ue, Oif, Cirgl et la sadc. On a pris un certain nombre de contacts après Addis-Abeba le 4 juillet 2016, on est parti à Bruxelles pour rencontrer l’opposition. On a engagé une discussion autour de l’importance du dialogue et on a souhaité que ce dialogue s’instaure dès que possible dès la fin de juillet. Et le communiqué a été publié. On a réitéré la disponibilité du groupe de soutien à être impliqué au côté du facilitateur pour le soutenir dans ses efforts. Aujourd’hui, on est venu faire le point avec le facilitateur de l’état d’avancement de ces consultations. Et nous allons poursuivre les consultations après le facilitateur Kodjo. Notre intention est de prendre contacts avec les parties prenantes dès cet après-midi, notamment l’opposition pour voir comment on peut aider le facilitateur, étant donné qu’il est au centre des efforts pour le dialogue au titre de la communauté internationale. On n’a pas une idée sur la date du début du dialogue, il revient au facilitateur en concertation avec les parties prenantes, de convenir de cela. On est bien conscient de notre mandat de soutien au facilitateur, il reste celui qui entreprend des concertations directes. On est en contact avec toutes les parties prenantes du dialogue, la Majorité présidentielle et l’opposition, on s’attèle au rôle qui nous été confié, on agit selon la Résolution 2277 qui demande à l’Onu de soutenir les efforts de la facilitation de l’Union africaine, et on reste dans ce contexte-là ».
Didier Okende Wetshi