Le président de l’Association africaine de Droit de l’homme (Asadho), Jean Claude Katende, est iinvitré par ses collègues de la direction de cette importante ONG de défense des droits de l’homme d’en céder la présidence à un autre. Motif : il est fin mandat depuis le 30 mars 2015 et n’a jamais organisé les élections pour pourvoir à son remplacement. Ce n’est pas tout, parce que certains parmi les collègues du président de l’Asadho lui reprochent un engagement trop prononcé en politique au détriment de la défense des droits humains proprement dits, et vont jusqu’à lui demander de faire le choix entre la politique et les activités de défense des droits de l’homme pour lequel il est mieux connu et identifié. Amedée Kalonji, un des membres de l’Asadho, regrette ainsi que Jean Claude Katende demeure à la tête de l’Ong alors ses 2 mandats légaux ont touché à leur fin depuis 2015. Une pétition serait initiée à l’intérieur du pays pour obtenir le départ de l’intéressé.
Pour sa part, Jean Claude Katende ignore ces allégations, précisant qu’il s’agit d’une position prise par 8 membres exclus ou révoqués de l’Association pour incompétence et détournements. Le président de l’Asadho entrevoit une main noire derrière ses collègues, « parce nous nous sommes engagés dans le combat pour le respect de la constitution et l’alternance politique, et qu’à défaut de nous débaucher, nos détracteurs utilisent ces membres pour empêcher le travail qu’on fait ». Il est vrai que le président de l’Asadho s’est distingué un peu trop ce dernier temps en posant des actes politiques réservés franchement aux acteurs politiques actifs, en se portant porte-parole du Front citoyen 2016, une structure créée juste après le séjour d’un groupe d’acteurs politiques de l’opposition à l’île de Gorée au Sénégal, à l’école des méthodes subversives contre la Nation, selon les compères de la majorité au pouvoir en RD Congo.
Il semble néanmoins clair qu’à la présidence de l’Asadho, Jean-Claude Katende est en plein dans le glissement tant reproché aux acteurs politiques.
Didier Okende Wetshi