La société nationale d’électricité (SNEL) et la société Chinoise Trois Gorges (CTG), ont signé début avril, un protocole de partenariat pour l’amélioration de la desserte en énergie électrique en RDC, selon une source proche de cette société d’électricité citée par l’Acp. Selon la source, la CTG est la première puissance hydroélectrique au monde qui s’engage à accompagner la SNEL dans la réalisation du projet grand Inga et la construction de plusieurs barrages à travers le pays.
Le partenariat SNEL-CTG vise à exploiter les 100.000 mégawatts du potentiel hydroélectrique du barrage d’Inga, afin de répondre aux besoins de plus en plus croissants en électricité des populations congolaises et mondiales.
A travers ce partenariat, la société Trois Gorges tentera d’être sélectionnée comme développeur du projet Grand Inga qui souligne qu’à l’occasion de cette cérémonie, le vice-président de CTG Lin Chuxue a dit que le site Grand-Inga réunit toutes les conditions pour le démarrage des travaux.
Selon M. Lin, le projet Grand Inga existe depuis plus de dix ans et a été relancé en 2013 par le gouvernement de la RDC, ajoutant que ce projet prévoit plusieurs phases d’extension des capacités de production électrique dans la vallée de la Bundi, province du Kongo-Central.
Il a rappelé que les deux barrages existant dans cette province, ont été construits au milieu des décennies 1970 et 1980, et fonctionnent actuellement bien en deçà de leurs capacités. Il a affirmé qu’Inga III basse chute, doit permettre à la RDC de produire 4.800 Mégawatts supplémentaires.
La clé de répartition prévoit 2.500MW à la disposition de le République Sud-africaine ,1300 MW pour les miniers du Katanga et seulement 1000 MW pour la SNEL, suivant le traité de vente d’électricité signé en 2014.
Eric Mbala, directeur général de la SNEL, a relevé que le fait d’avoir un partenaire comme la CTG, est une opportunité énorme pour l’entreprise et la RDC. « La SNEL doit s’approprier cet avantage », a-t-il dit, cela étant de l’intérêt du pays de s’assurer les ressources énergétiques pour l’industrie locale, a déclaré M. Mbala. Sur les 100.000 Mégawatts potentiellement existant sur le site d’Inga, la SNEL n’en exploite que 3%, a encore révélé le D.G.
B.B.