Alors que les préparatifs pour l’examen de 2025, une étape cruciale pour les élèves de la République Démocratique du Congo battent leur plein, un phénomène préoccupant appelé «maquis» émerge, suscitant des inquiétudes parmi les autorités éducatives et les parents.
Les «maquis» désignent des groupes clandestins ou des centres d’études non autorisés qui se sont multipliés ces dernières années. Ces structures, souvent dirigées par des enseignants non qualifiés, promettent une préparation rapide et efficace aux examens, attirant ainsi des élèves en quête de réussite.
Ce phénomène a déjà été interdit depuis l’année scolaire 2019-2020 par l’ancien ministre de l’Éducation primaire, secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga. Une décision motivée non seulement par la crise liée à la Covid-19, mais aussi par les mauvaises pratiques observées parmi les élèves au sein des maquis. Les autorités ont donc jugé nécessaire de prendre des mesures strictes pour protéger l’intégrité du système éducatif.
Le développement des maquis a des conséquences néfastes sur le système éducatif. Les élèves qui choisissent d’y participer risquent de recevoir une éducation de qualité inférieure, ce qui peut nuire à leur performance lors de l’examen d’Etat. De plus, ces pratiques soulèvent des questions sur l’intégrité des examens et la valeur des diplômes obtenus.
Face à cette situation, l’Inspection générale de l’Éducation a pris des mesures pour contrer ce phénomène. Des campagnes de sensibilisation sont mises en place pour informer les élèves et les parents des dangers liés aux maquis. Les directions des écoles peuvent également soutenir cette initiative en veillant à ce que les élèves soient informés des risques et en les encourageant à fréquenter des établissements reconnus.
Le phénomène des maquis représente un défi majeur pour garantir une éducation de qualité en RDC. Il est essentiel que les autorités, les enseignants et les parents collaborent pour promouvoir des solutions durables et veiller à ce que tous les élèves aient accès à une préparation adéquate pour l’examen d’Etat 2025.
Didier MBOKANDJA