Le complexe de cuivre Kamoa-Kakula situé en RDC peut devenir la deuxième plus grande mine de cuivre au monde avec une production annuelle de 800.000 tonnes à son pic. Depuis son entrée en production en 2021, la mine monte en puissance et devrait livrer jusqu’à 430.000 tonnes en 2023.
Ivanhoe Mines se rapproche de son objectif de produire 800.000 tonnes de cuivre à Kamoa-Kakula d’ici 2025. La compagnie minière canadienne a en effet annoncé fin juillet une nouvelle avancée dans sa stratégie visant à récupérer du cuivre de ses résidus miniers pour gonfler ses volumes de production.
Elle mène actuellement des travaux d’essais préliminaires pour explorer cette nouvelle possibilité et les premiers résultats se révèlent prometteurs. Si Ivanhoe parvient à concrétiser ses plans, la production de Kamoa-Kakula pourrait dépasser les 700.000 tonnes par an, après la mise en place de la phase 3 de son plan minier visant initialement à produire 600.000 tonnes. «Malgré le fait que les concentrateurs des phases 1 et 2 dépassent le taux de récupération nominal, la teneur en cuivre des résidus de Kamoa-Kakula est encore beaucoup plus élevée que celle de la plupart des grandes mines de cuivre à l’échelle mondiale», explique Robert Friedland, fondateur et coprésident exécutif d’Ivanhoe Mines.
En attendant, la compagnie canadienne compte produire 390 à 430.000 tonnes de cuivre cette année à Kamoa-Kakula. Pour la première moitié de 2023, le complexe a déjà livré 197.389 tonnes de concentré de cuivre, réalisant notamment au deuxième trimestre sa meilleure performance trimestrielle depuis son entrée en production commerciale mi-2021.
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