Conduite par le président du Conseil d’administration (PCA) Thierry Monsenepwo, les nouveaux mandataires de l’entreprise publique COBIL SA ont été reçus vendredi 24 juin dernier par l’inspecteur général des finances – chef des services, Jules Alingete Key. Les échanges au cours de cette rencontre ont porté sur la bonne gouvernance et l’accompagnement de l’Inspection générale des finances (IGF), qui a déjà procédé à l’audit de Cobil SA pour la période 2019-2022.
À cette occasion, Jules Alingete Key a communiqué aux nouveaux mandataires de Cobil SA les principaux paramètres de cette entreprise du portefeuille de l’État.
Pour le PCA Thierry Monsenepwo, il était impérieux de se rapprocher de l’inspecteur général des finances pour mieux intérioriser l’implémentation de la bonne gouvernance. «En tant que gestionnaire, nous avons eu donc le souci premier de pouvoir approcher l’inspection générale des finances qui a eu déjà à faire des encadrements autour de Cobil SA et les encadrements qui ont donné des fruits pour essayer de nous rassurer de son accompagnement mais aussi d’avoir ses orientations en ce qui concerne cette question d’implémentation de la bonne gouvernance. C’est la raison de notre visite et elle ne sera pas là dernière car nous avons eu ici une oreille qui nous a promis non seulement de l’accompagnement mais aussi de l’aide pour que demain notre gestion puisse être réellement orthodoxe», a-t-il déclaré.
A sa nomination, l’inspecteur général des finances chef de service, Jules Alingete Key, avait trouvé un service connu seulement de la haute sphère politique mais totalement méconnu du Congolais lambda, alors que cette institution a été créé par ordonnance n°87-323 du 15 septembre 1987 par le maréchal Mobutu. Pendant de long règne de Mobutu (32 ans) comme durant les 21 ans du règne des Kabila (père et fils), l’IGF était un service sans actions de grande envergure.
Depuis l’avènement de Félix Tshisekedi à la tête du pays, l’IGF joue un grand rôle dans la mobilisation des recettes publiques avec sa patrouille financière, laquelle reste la clé principale de l’éradication des antivaleurs dans la gestion publique. Ce qui a permis à l’Etat d’atteindre un niveau de mobilisation des recettes publiques propres de l’ordre de 10 milliards USD alors qu’avant 2020, cette mobilisation se situait à 3 milliards USD. Cette performance se réalise malgré les différentes crises mondiales ayant négativement impacté l’économie mondiale, de 2020 à ce jour (Covid-19, guerre russo-ukrainienne).
HO