Les activités du Service national s’étendent progressivement sur toute l’étendue de la République. Des ex-kuluna devenus des bâtisseurs ont construit un nouvel établissement scolaire comprenant 18 salles de classes à Nganza, à Kananga (Kasaï central). Deux autres écoles sont à l’étape de finissage dans le village de Kanioka et à Saint Martin, dans la commune de Katoto et seront incessamment livrées au public. Preuve s’il en est que des jeunes, autrefois rejetés par la société pour leur incivisme, sont désormais utiles à la nation.
A noter que déjà un établissement scolaire composé de 18 salles de classes attend d’accueillir ses premiers élèves pour l’année scolaire prochaine. Plusieurs chantiers scolaires poussent dans la province du Kasaï central, œuvres du premier bataillon des “bâtisseurs” du Service national formés à Kaniama Kasese. De Tshimbulu dans le territoire de Dibaya, à Luiza, les travaux de construction s’intensifient.
La structure paramilitaire dirigée par le général Kasongo Kabwik ne cesse de se distinguer par le travail qu’elle abat sur le terrain. Le Service national ambitionne de construire des écoles sur toute l’étendue du pays.
En plus des établissements scolaires, le Service national a également démarré sa première campagne agricole dans le centre de Katuambi (Kasaï central) frappé par la pénurie de maïs. Un premier pas vers l’autosuffisance alimentaire et la réduction de la dépendance du Kasaï central en maïs du grand Katanga. «Lorsqu’il y a pénurie de maïs dans le Katanga, le Kasaï souffre comme nous le voyons ces derniers temps. Désormais, le Kasaï peut s’approvisionner en maïs à partir d’ici. Le Congo est béni partout et nous avons un bon sol», a déclaré le général Jean-Pierre Kasongo Kabwik.
Avec le Service national, le Congo-Kinshasa se lance véritablement dans la lutte contre l’insuffisance alimentaire.
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