Depuis l’occupation des entités de Rutshuru par le M23, les institutions supérieures et les universités de la place ont cessé avec les activités académiques. Les étudiants n’ont pas su achever leur programme d’études. Sans espoir de reprise des activités pour cause de la persistance de l’insécurité dans le territoire de Rutshuru, les étudiants finalistes de l’Insti- tut supérieur des techniques médicales (ISTM/Rutshuru) se sont déplacés pour Goma, pour défendre leurs travaux de fin cycle. Dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu, depuis le 6 février dernier, ils ne travaillent pas dans de bonnes conditions à cause des manifestations à l’initiative des mouvements citoyens. Ces finalistes ont poursuivi la défense de leur travail jusque ce jeudi 9 février 2023. Quelques-uns parmi eux disent que leur déplacement est fondé et que c’est dans le souci d’achever leur année académique. «Nous n’avions pas le choix. Nous étions obligés de nous déplacer du fait que l’insécurité persiste à Rutshuru alors qu’il ne res- tait que deux semaines avant la soutenance de nos travaux. La guerre qui nous a été imposée par le M23 paralyse toutes les activités académiques et nous sommes traumatisés. Nos moyens sont limités. Nous demandons au gouvernement d’exonérer nos frais académiques», exhorte un des étudiants. Signalons qu’à la suite de l’insé- curité, plusieurs institutions supérieures et universitaires de Rutshuru ont décidé de faire passer aux édudiants les défenses publiques de leurs travaux de fin d’études à Goma en toute quiétude.
LE MAXIMUM AVEC J.P.