Tel un épouvantail, Me Baygon Bombomba qui se veut président de la Fédération congolaise d’arts martiaux mixtes (FECAMM), aime bien s’en prendre aux journalistes, qu’il juge trop portés sur ses faits et gestes. Selon lui, l’indiscrétion des hommes de la presse vient du fait qu’ils sont intoxiqués par le président de l’autre fédération d’arts martiaux, la Fédération congolaise de combats libres (FCCL), Me Rodrigue Masuama Ndangi «Wolf» avec lequel il aux prises dans une lutte de positionnement depuis quelques temps. Or, ce dernier est en ordre avec lex textes réglèmentaires. Sa fédération est enregistrée sous le numéro du certificat MJS/SG/2100/003/2008 signé par l’ancien secrétaire général aux Sports, N’Fan -y- Yind Mushid.
Antoine Bolia Yende du quotidien «L’Avenir» figure parmi les premiers journalistes à avoir subi l’ire du président de la Fecamm.
Il a été traîné dans la boue, injurié, traité de tous les noms et menacé de mort par Baygon alors qu’il fait que son travail sans complaisance.
Baygon, alias Samson en a tellement fait à sa tête qu’aujourd’hui, il est sous black out de toute la presse sportive.
Entre-temps, Me Rodrigue «Wolf», malgré de nombreuses attaques contre lui par son collègue des arts martiaux, continue à abstenir de tout commentaire, s’astreignant à la modestie et à l’humilité, qualités qui manquent au tonitruant Baygon, imbu de lui-même. On note par ailleurs que Me Rodrigue, de nature taiseuse, est doté d’une grande générosité contrairement à Baygon qui, du fait de sa prétendue richesse, regarde tout le monde d’en haut.
Le savoir-être
Eduqué en responsable depuis son enfance, Me Rodrigue s’est toujours conduit en homme respectueux des autres. Après de bonnes études, il a embrassé les affaires qui prospèrent. Sérieux dans ses engagements, il s’est procuré grâce à ses propres efforts des équipements sportifs qui font aujourd’hui la fierté des arts martiaux en RDC pendant que Me Baygon, toujours conflictuel, ne songe même pas à entretenir de bonnes relations avec son collègue qui, le cas cas échéant, peut lui donner un coup de pouce.
Plus que jamais, Me Rodrigue reste un modèle à suivre pour la jeunesse congolaise que l’on cherche à égarer par des épouvantails.
HERMAN MALUTAMA