La semaine des sciences et des technologies s’est ouverte lundi 18 avril au Musée national à Kinshasa sous le thème : «Les technologies spatiales au service du développement durable en Afrique». Une occasion pour l’astronaute sénégalais Maram Kaire de montrer à l’assistance l’importance des technologies spatiales au service du développement durable en Afrique. «Il y a très longtemps, on a pensé que la technologie spatiale était réservée aux pays occidentaux. Mais depuis quelques années, les universités américaines ont développé des systèmes de satellites très petits et miniaturisés qui permettent aujourd’hui à des pays en voie de développement de pouvoir accéder à ces technologies. Donc, si la technologie est accessible, elle doit servir à quelque chose», a-t-il expliqué.
Selon lui, l’Afrique est confrontée aux problèmes de surveillance de nos frontières, de nos ressources maritimes et énergétiques. Elle a également besoin d’une éducation de qualité, d’une agriculture productive qui puisse anticiper sur les aléas climatiques.
Maram a ainsi estimé que tous ces éléments trouvent une réponse dans l’utilisation et l’exploitation des données issues des satellites. «Nous constatons que les pays qui sont les plus avancés aujourd’hui dans l’utilisation des satellites le sont également dans l’atteinte de leurs objectifs».
Initiatrice de ce forum et fondatrice de l’ASBL «Investing in people», Raïssa Malu a indiqué que cette rencontre connaît la participation des représentants de neuf pays dont la RDC, le Congo-Brazzaville, le Soudan, le Nigeria, l’Allemagne, le Cameroun, la Belgique, l’Italie ainsi que le Sénégal.
R.O.