Un colloque de deux jours s’est ouvert mercredi 30 mars à Sandton à Johannesburg (Afrique du Sud) sur la politique minière de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Il s’agit d’une initiative de l’ONG Southern Africa Ressource Watch (SARW) et ses partenaires.
L’objectif est d’amener les pays membres de la SADC à valoriser leurs produits miniers. Une démarche qui peut contribuer au développement social et économique de ces pays. Dans ce but, ces pays doivent accélérer la mise en oeuvre de leur politique minière commune.
Enjeux pour la RDC
Les enjeux sont à la hauteur du potentiel minier du pays, selon certains experts. Le plan stratégique du secteur des mines repose sur cinq piliers dont notamment le développement d’une industrie minière compétitive. Le code minier de 2018 interdit l’exportation des minerais à l’état brut. Les pays qui tirent le plus profit de l’exploitation minière sont ceux qui ont réussi le traitement et la transformation des minerais localement.
Par exemple, au-delà d’exporter la cathode de cuivre, la RDC doit songer à produire des câbles électriques. C’est en cela que partager une politique minière commune au sein de la SADC lui offre de belles perspectives, soutiennent des experts.
Ayant beaucoup de réserves de diamants, la RDC peut s’inspirer du modèle Botswanais. Ce pays aujourd’hui n’exporte aucun diamants à l’état brut.
D’autre part, le Madagascar possède un institut de gemmologie de réputation mondiale. L’exemple malgache dans la connaissance des pierres de couleurs peut être édifiant pour la RDC, affirment encore ces experts.
Mais pour cela, il faut mettre à disposition beaucoup de moyens et qu’il y ait une réelle volonté politique, concluent-ils.
LE MAXIMUM AVEC R.O.