Le Botswana est devenu le pays le plus développé en Afrique noire, sans tempête, sans bruit.
Interdites d’être exportées brutes, les matières premières sont transformées sur place pour absorber les valeurs ajoutées.
C’est dans ce but que le Botswana, premier producteur de diamant, a fait déplacer la bourse de ce minerai d’Anvers dans sa capitale Gabarone qui en fixe le cours.
Tout projet de création d’entreprise se fait par déclaration et l’entreprise fonctionne 6 mois avant de déposer les statuts.
Tout projet en prévision d’au moins 50 salariés se voit bénéficier d’un chargé de mission de la présidence qui va jouer le rôle de facilitateur.
Tout projet de plus de 100 salariés est doté d’un site gratuit par l’État pour 10 ans.
Le pays investit énormément dans l’éducation et les bourses étudiantes varient de 100.000f à 150.000f /mois, selon le cursus. L’université est gratuite.
L’État a obligation de trouver de l’emploi à tous les diplômés de l’enseignement supérieur, tant dans le secteur public que privé.
Le nouveau diplômé bénéfice d’une allocation en attente d’emploi payé mensuellement.
Après l’éducation, une grosse partie du budget est attribuée à la santé.
Les plateaux techniques des hôpitaux du Botswana n’envient aucun pays au monde.
Le tourisme est sélectif pour préserver l’environnement. Le pays est en train de talonner l’Afrique du sud en matière de Safari.
Les mandats présidentiels sont de 4×2 non renouvelables avec rarement de contestations post électorales.
Le poids de l’armée y est faible, raison pour laquelle les Bostwanais n’émigrent jamais. Preuve qu’il n’y a donc pas de fatalité pour le développement des pays africains où la volonté politique fait toujours défaut.
JM