Les élèves de quelques écoles de Kinshasa notamment ceux de l’Institut National des Arts et Spectacles (INAS), de l’académie des beaux-arts, de Biochimie de Ndjili et bien d’autres, ont été sensibilisés jeudi 11 novembre sur la culture et les arts au service de l’éducation et la protection de l’environnement. C’était au cours d’une conférence suivie d’un échange dénommée «Agir pour le climat et bâtir la résilience», organisée dans l’enceinte de l’académie des beaux-arts par l’ambassade des USA et Café musique smille ONG.
Cette activité ouvre la porte à un programme de 6 mois qui commencera en janvier 2022 et ira jusqu’en juin. Il a pour cible la jeunesse, les élèves, les organisations culturelles avec lesquels les organisateurs vont engager des échanges pour adresser des recommandations aux gouvernants et aux décideurs. D’autres échanges auront lieu avec d’autres écoles, universités et centres de cherchesdans le même sens.
«La culture, notre façon de vivre, a toujours un impact sur l’environnement, un impact sur la musique qui est un outil important pour communiquer, divertir, parler de ce qui se passe dans la société. C’est important de relier tous ces domaines pour sensibiliser les populations sur comment ils peuvent avoir un impact positif sur l’accès à l’éducation et comment ceux qui travaillent dans le monde culturel peuvent sensibiliser pour la cause environnementale, notamment la protection des eaux, des animaux, de tout ce qui nous entoure », a déclaré Meya Tyson, un des organisateurs de l’activité.
Un des intervenants, Tata N’longi Biatitude, a également échangé avec les élèves sur la musique, son pouvoir de transformer la société et les mentalités. «La musique est le reflet de la société, ce que produisent les artistes, les musiciens, c’est ce qu’ils reçoivent de la société mais avec leur singularité. La société doit changer elle-même si elle veut que son art change, d’où l’importance de sensibiliser les enfants pour que demain nous puissions avoir à la fois des consommateurs et des producteurs des biens culturels qui soient sensibles aux questions de l’environnement. C’est la culture qui fera que l’environnement soit une préoccupation pour les hommes et les femmes de ce pays et d’ailleurs», a-t-il indiqué.
Il a également parlé du rapport entre l’homme et son environnement, le fait que la question de l’environnement est devenue cruciale parce qu’il est en danger à cause de l’homme. Mme Yolande Elebe, commissaire générale en charge de la coopération décentralisée et francophonie de la ville de Kinshasa, est intervenue sur le sous thème «Avoir de l’ambition et faire carrière en tant que femme», et l’attachée culturelle de l’ambassade des USA en RDC a abordé la question liée à leur politique culturelle, la manière dont l’ambassade soutient le secteur culturel et artistique en RDC.
EK