Au cours de la seizième réunion du conseil des ministres par visioconférence vendredi 20 août 2021, la communication du président de la République a porté en priorité sur la consommation d’une drogue dénommée «bombé» à Kinshasa, et «muvoke», au Nord-Kivu.
Félix Tshisekedi a attiré l’attention des membres du gouvernement sur ce phénomène inquiétant qui touche particulièrement la jeunesse congolaise.
Des témoignages renseignent que «Bombé» est une substance fortement toxique et dangereuse pour le cerveau. Il s’agit d’un mélange de résidus provenant de tuyaux d’échappement, de chanvre, de fond de teint ainsi que de nutriline, un produit pharmaceutique.
La toxicité de cette substance est actuellement étudiée par une commission spécialisée du ministère de la Santé qui refuse de tolérer ce fait de société : voir la jeunesse, levier des forces vives, se détruire inexorablement par des substances toxiques de ce genre. «Le président de la République a invité tous les ministères sectoriels à tout mettre en œuvre afin de trouver des solutions idoines quant à la prise en charge et à l’encadrement des jeunes victimes de ce produit», a laissé entendre Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias et porte-parole du gouvernement.
Il a enfin relayé le président Tshisekedi pour qui «il convient de garder à l’esprit que ce phénomène de société en appelle à la responsabilité collective de toute la Nation».
MP