«Les Forces armées congolaises ratissent pour connaître l’identité des auteurs de l’attaque du convoi de PAM dans laquelle l’ambassadeur d’Italie en RDC a trouvé la mort». C’est ce qu’indique l’armée congolaise dans un communiqué.
Goma, chef-lieu du Nord-Kivu est réputé être le foyer des groupes armés qui y règnent en maîtres depuis plus de deux décennies. Le Parc National des Virunga, joyau naturel et touristique qu’il héberge est devenu le théâtre des conflits, où ces groupes armés se disputent le contrôle des richesses du sol et du sous-sol.
À proximité des lieux du drame se trouvent également les fiefs de la rébellion hutu rwandaise FDLR et des milices hutu congolaises Nyatura. Des rebelles congolais du M-23 sont également localisés dans la zone, d’après un expert du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST).
Créé en 1925, le parc national des Virunga, cette réserve de 7.769 km2 qui s’étend de Goma à Beni entre montanges et forêts, est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Il est surveillé par 689 rangers armés, dont au moins 200 ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions, selon ses responsables. Le dernier incident en date remonte à début janvier, quand six rangers y ont été tués.
Luca Attanasio, ambassadeur d’Italie en RDC a également été victime de ces bandes armées incontrôlées.
JM.