Des femmes politiques, de la société civile et bien d’autres issues de plusieurs couches sociales ont saisi le président de la République Félix Tshisekedi pour que les députés auteurs des actes de vandalisme à l’Assemblée nationale soient traduits en justice. «Les femmes du Sud-Kivu tiennent à vous exprimer leur désapprobation après les scènes immorales de vandalisme et de destruction méchante du mobilier du palais du peuple. En effet, la déchéance des membres du bureau de l’Assemblée nationale ne saurait justifier ces actes qui véhiculent un comportement incivique de la part des personnes dont l’exemplarité est attendue», peut-on lire dans leur mémorandum.
Elles insistent également pour que «les députés responsables directs, les militants des partis politiques auteurs de la destruction des meubles et autres installations du palais du peuple soient poursuivis par la justice pour destruction méchante de l’Assemblée nationale étant donné que l’inviolabilité du siège du parlement c’est aussi la matérialisation de l’État de droit que vous prônez».
Au sujet de la destitution de Jeanine Mabunda, les femmes du Sud-Kivu souhaitent revoir une femme à la tête de l’Assemblée nationale. «Les femmes du Sud-Kivu vous prient monsieur le président d’user de votre influence pour que le prochain bureau de l’Assemblée nationale soit toujours chapeauté par une femme et qu’en plus de cela, que la composition dudit bureau soit paritaire. Ça sera pour nous la preuve de votre promotion de la femme», ont-elles conclu.
Première femme élue présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda et cinq membres de son bureau ont été destitués le 10 décembre à l’issue d’une pétition.
JM