Accueillir les Jeux de la Francophonie est une lourde responsabilité qui nécessite une préparation minutieuse et un défi de taille à relever pour la RDC, qui ne dispose pas de suffisamment d’infrastructures sportives adéquates pour de telles compétitions internationales. Les 9èmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa seront certainement l’occasion toute rêvée de remédier à cette situation. Mais sous certaines conditions. Notamment, la construction du Village des jeux, ce qui suppose l’érection des infrastructures et la rénovation de celles existantes. C’est dans ce cadre qu’une délégation de la Fédération de basket-ball du Congo (FEBACO) a rencontré le directeur des 9èmes Jeux de la Francophonie, Xénon Kabamba, flanqué du chargé des Infrastructures, Bofala. Apparemment, les choses s’accélèrent.
Rôle attendu de la FEBACO
La FEBACO en tant qu’organe technique a pour mission d’aider le Comité organisateur des Jeux à bien les gérer en ce qui concerne sa discipline (basket-ball). Tout comme les autres fédérations sportives, chacune dans sa discipline. Ce comité d’organisation des jeux n’aura que le rôle d’appui logistique. C’est-à-dire, la mise à disposition desdites fédérations, des infrastructures, des équipements et matériels divers, du financement des besoins inhérents à l’organisation technique de la compétition, etc.
Travail demandé
Pour ce faire, il a été demandé à la FEBACO entre autres, de prévoir l’aspect formation des différents cadres techniques qui seront appelés à superviser les rencontres (arbitres, marqueurs, chronométreurs, opérateur de 24 secondes, statisticiens…). La FEBACO devra aussi se rapprocher du ministère des Sports pour s’enquérir sur les emplacements retenus pour la construction des terrains prévus. Le stade des Martyrs, le stade Tata Raphaël et la FIKIN (Foire internationale de Kinshasa), sont les sites envisagés. La grande salle de la FIKIN pouvant être transformée en gymnase. A ce sujet, il a été enfin demandé à la fédération de basket, en tant qu’organe technique, de présenter les spécificités techniques d’une salle de basket-ball ainsi que les équipements et matériels adéquats, conformément aux normes internationales.
Sites de construction des salles : propositions
Concernant les sites envisagés pour la construction des salles, le stade des Martyrs a été retenu pour l’érection de la salle principale à l’emplacement actuel de l’enclos des terrains dits annexes. Un emplacement idéal puisqu’il se trouve dans un complexe sportif sécurisé ; et l’espace est suffisant pour ériger une installation de 5.000 places, norme minimale exigée par la Fédération internationale de basket-ball (FIBA World) pour l’organisation des compétitions internationales de basket-ball. Ainsi, l’actuel terrain (stadium) de basket-ball, situé dans la même enceinte, pourra servir comme premier terrain secondaire moyennant, bien entendu, des aménagements. On retiendra que ce stadium de conception chinoise est modulable, c’est-à-dire qu’il peut subir une extension dans le sens d’augmenter sa capacité d’accueil (actuellement de 600 places) ainsi que d’autres améliorations comme la pose d’une toiture. Pour ce faire, on pourra carrément recourir à la Mission technique chinoise toujours présente à Kinshasa, qui a eu à construire cette installation du reste inachevée, pour effectuer ces travaux d’extension et de la pose de la toiture. Ainsi le troisième terrain pourra être construit au stade Tata Raphaël, à l’emplacement de l’espace compris entre l’héliport et la station-service ENGEN, en face du boulevard Jason Sendwe. Selon certaines estimations, on peut y ériger une salle d’une capacité de plus ou moins 2.000 places. Au cas où ces propositions étaient prises en compte, les organisateurs des jeux de la Francophonie pourraient ainsi se passer du gymnase proposé à la FIKIN.
HERMAN MALUTAMA