C’est à la tombée de la nuit quasiment, lundi 10 décembre 2018, que le candidat numéro 13 à la présidentielle du 23 décembre 2018, Emmanuel Ramazani Shadary (ERS) a foulé le sol de Buta, le chef-lieu de la Province du Bas Uélé. Dans cette nouvelle entité administrative issue du démembrement de la grande Province Orientale, composée de six territoires dont les populations ont accouru pour le candidat du Front Commun pour le Congo (FCC), beaucoup si pas tout reste à faire. Et ERS, en homme de terrain a ici comme partout ailleurs où il est passé, réussi à communier avec les populations en mettant le doigt dans le mille, comme on dit. « Nouvelle province enclavée, le Bas-Uélé sera une province moderne comme d’autres », a-t-il lancé à la foule au milieu d’applaudissements frénétiques. Buta, revêtu de sa plus belle robe, a réuni tout ce qu’il compte d’autorités politico-administratives, d’élus et d’anciens ministres, de cadres d’entreprises venus de divers horizons. Mais surtout, plusieurs centaines de milliers de militants rassemblés au stade Muzikatebe. Occasion pour ERS de mettre tout ce beau monde d’accord sur sa parfaite maîtrise des problèmes du Congo profond. Du Bas-Uélé, le candidat n° 13 à la présidence de la République a parlé comme de sa poche lundi à Buta, pour y avoir séjourné à plus d’une occasion.
Dans une dialectique persuasive et grâce à une interaction hors du commun avec les foules en liesses, ERS s’est engagé à faire de Buta, une fois élu, une province modernisée au même titre que d’autres étant donné la diversité de ses richesses dont hélas les dividendes vont dans « les poches des individus qui dès janvier prochains auront leurs cellules dans les prisons». Du désenclavement de la province avec la relance des travaux de réfection des routes Buta-Kisangani, Buta-Isiro, Banalia ; des moyens d’électrification du chef-lieu de la province qu’il faut trouver en bouchant toutes les voies de coulage des recettes de l’Etat ; de la gratuité de l’enseignement primaire, de la prise en charge des frais académiques et de l’amélioration des conditions d’études des étudiants en passant par la réhabilitation de l’Hôpital Général de Référence du lieu … autant de promesses électorales qui ne sont pas que des promesses électorales. C’est le cœur même du programme de gouvernance du candidat du FCC à la présidentielle de décembre 2018. « Les élections, c’est dans quelques jours. Les autres ne s’y étaient pas préparés, alors j’en appelle à la jeunesse du Bas-Uélé à protéger le processus électoral et le patrimoine de la CENI avant, pendant et après le vote », a conclu ERS, faisant allusion aux discours incendiaires contre la machine à voter développé par certains candidats de l’opposition radicale.
AVEC LDBLK