Le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité, Henri Mova Sakanyi, a déclaré mardi dernier que l’introduction du seuil de représentativité de 1% a largement contribué au travail de décantation et de tamisage qui a débouché sur le resserrement des rangs et un éclaircissement de la scène politique congolaise.
Le chef de la territoriale, représentant du gouvernement aux travaux de la tripartite CNSA-Gouvernement-CENI, qui répondait aux préoccupations de la plénière sur le processus électoral en cour en RDC, a affirmé que le processus électoral est résolument engagé, avec une centaine de regroupements politiques entrés en compétition pour les élections provinciales en lieu et place des quelques 600 partis.
Henri Mova a entretenu la tripartite sur les questions liées à la sécurisation du processus électoral et les défis à relever impérativement pour garantir la transparence des scrutins du 23 décembre 2018. Il a illustré ses propos par l’exigence de la présence de 180.000 policiers dans les 90.000 bureaux de vote sur toute l’étendue de la République, en raison de deux policiers par bureau. « Or, à ce stade, la Police nationale congolaise ne peut en fournir qu’à peine 80.000. Ce qui oblige la formation de nouvelles unités de police afin de palier au déficit », a-t-il souligné.
Le vice-Premier ministre Mova Sakanyi a, par ailleurs, évoqué la nécessité de la création de nouvelles cours d’appel dans les nouvelles provinces, la multiplicité des conflits coutumiers ainsi que les déplacements des populations hors de leurs contrées et leur impact négatif sur l’expression des électeurs lors des votes.
JMK AVEC AGENCES