La mondialisation affecte tous les secteurs d’activités, en particulier celui des affaires. Les professions évoluent elles aussi, influencées par les progrès (scientifiques et techniques). Aujourd’hui, un des plus grands enjeux pour les entreprises reste celui de s’adapter à cette évolution en ajustant en permanence les compétences de leurs personnels, au risque de perdre leur compétitivité et d’être condamnées à disparaître. Cette contrainte s’applique également à la République Démocratique du Congo, où les grandes entreprises font face aux mêmes défis. Ainsi, elles sont constamment en quête de voies et moyens qui leur permettent de disposer d’une main d’œuvre qualifiée.
Lorsqu’elles n’arrivent pas à trouver les compétences dont elles ont besoin ou qu’en leur sein de nouveaux besoins se manifestent, les entreprises sont contraintes de recourir à une main d’œuvre expatriée pour certains postes de responsabilité, ou à organiser un programme de développement de leur personnel. Si certaines entreprises le font de manière ponctuelle, d’autres l’intègrent dans une politique permanente au niveau des ressources humaines.
C’est le cas de Bralima dont le plan de formation du personnel est pris en charge par une structure interne, l’Ecole des Brasseries de l’Afrique Centrale (EBAC) qui, par le passé, a contribué au développement des employés en provenance des sociétés sœurs du Congo Brazzaville, du Rwanda, du Burundi, de l’Ile de la Réunion etc….
Depuis quelques années, les finalistes des universités doivent passer par un apprentissage pour intégrer les secteurs spécialisés comme celui de la Brasserie.
C’est ainsi que la Direction de la Bralima a décidé de : rénover son centre de formation pour un investissement de plus d’un demi-million de dollars en terme de travaux de génie civil, les rénovations et matériel de formation ; recourir aux sociétés sœurs du Groupe HEINEKEN en vue de bénéficier de leur expertise ; accélérer le développement des talents locaux en les envoyant en formation dans les sociétés sœurs de la Région Afrique et Moyen Orient-Europe de l’Est. C’est ainsi que pour assurer la continuité des affaires, la Bralima recourt à un personnel expatrié et cela dans le strict respect de la législation en la matière.
Diversité et échange de compétence
La Bralima fait partie d’une grande multinationale (HEINEKEN) et compte en son sein, en plus des Congolais, une diversité de nationalités comprenant des Hollandais, des Italiens, des Espagnols, des Russes, des Danois, des Nigérians, des Sud-Africains, des Burkinabé, des Français, des Belges, des Indiens etc…soit au total 2% du personnel.
Par ailleurs, Bralima RDC participe au programme global et régional d’échanges de compétences avec ses 17 agents Bralima actuellement affectés à l’étranger.
P.L.