Le chanteur Pembele « Le Karmapa » connu pour ses rumbas odemba emballantes, a conquis les mélomanes qui le surnomment désormais « Petit Luambo », ou encore « Le Prince de la rumba ». Depuis près de trois ans, Le Karmapa n’avait plus fait signe de vie sur le marché des nouveautés discographiques. D’aucuns auraient peut-être pensé qu’il serait à bout d’inspiration.
Avant de s’envoler en Europe, plus précisément en France, Le Karmapa est sorti de sa réserve pour annoncer au public congolais et de l’étranger qu’il est était en studio pendant tout le temps de son silence. Il y a abattu un travail énorme et terminé quasi-totalement son très prochain album intitulé : « Caligula ». Le Karmapa se rendra incessamment à Paris pour mettre la dernière main sur le mixage de cet opus qu’il compte larguer sur le marché au cours de ce mois de novembre 2017.
Cet album d’une dizaine de chansons qui vient succéder à celui qu’il avait lancé en 2015 : « Le millionnaire », est plein de rumbas mélangés à d’autres rythmes, et fera le plaisir de ceux qui adorent sa musique, a assuré « Le Prince de la rumba congolaise ».
Quant au titre de cette nouvelle création, « Caligula », l’auteur, en véritable peintre de la société, s’est inspiré du troisième empereur romain, monté au trône impérial à l’âge de 25 ans, qui se fit connaître par ses obsessions sexuelles. La douleur infligée à ses semblables lui procurait du plaisir. Le chanteur congolais s’est inspiré de cet homme historique pour condamner le comportement indigne de ses pairs, hommes de son temps.
Le Karmapa n’effectuera qu’un bref séjour à Paris, parce qu’il devra regagner la capitale avec son nouvel album prêt à être distribué afin de servir les mélomanes qui ont longtemps attendu. A Kinshasa, il va rapidement entamer des productions scéniques dans le cadre de la campagne promotionnelle de cette nouveauté.
Parlant de la chanteuse Tatiana Cruz qui a quitté son groupe, Le Karmapa coupe court aux rumeurs en précisant qu’il ne comptait pas la retenir pour toujours. Tatiana, en tant qu’une personne majeure, est libre de mener sa carrière comme elle l’entend et il lui souhaite bonne chance. C’est une fille qu’il a aidé en lui apprenant les ficelles du métier afin de lui permettre de voler de ses propres ailes le moment venu, explique l’artiste.
Zenga Ntu