Phénomène artistique multidimensionnel, l’artiste Masumu Debrindet l’est incontestablement. Dimanche 24 septembre 2017 à la Place des Artiste à Matonge dans la commune de Kalamu, Masumu Debrindet a présidé le vernissage d’une fascinante exposition de photos qui illustrent ses cinquante années de carrière d’artiste multidimensionnel : musicien, acteur de théâtre et de cinéma, écrivain et dramaturge, etc. Une manifestation couplée au vernissage d’un livre consacré à l’artiste, « Masumu Debrindet, la percée d’un artiste visionnaire», qui retrace sur une centaine de pages les péripéties qui ont marqué la vie riche en événement, de l’homme du jour.
Parmi les moments importants immortalisés dimanche dernier, la conférence de presse tenue au Centre d’accueil kimbanguiste lors de la présentation du film sur le prophète Simon Kimbangu, le Festial interscolaire d’éloquence et du civisme au studio Maman Angebi/RTNC ; Masumu et le Professeur Yoka Lye après la conférence de presse tenue à l’INA ; la sortie officielle du film sur Simon Kimbangu à l’hôtel Venus ; Masumu et son éditeur discographique Bisel ; la première séance de répétition de l’OVOZA, etc.
Abordé par Le Maximum, Masumu Debrindet a fait savoir qu’il est très content et remercie l’Eternel pour avoir, quelles que soient les mille et une difficultés rencontrées dans ce parcours, franchi un demi-siècle. Cela étant, poursuit-il, il réalise qu’il devient beaucoup plus responsable qu’avant. Cette autre moitié du siècle qu’il vient d’entamer, il doit l’aborder tout différemment tant dans le loisir que dans la conscientisation. « Je dois donc, à chaque action, m’engager avec détermination », a-t-il souligné.
Répondant à une question concernant plus précisément l’inertie qui frappe l’orchestre OVOZA dont il est un des co-fondateurs, Masumu assure ne pas privilégier le théâtre au détriment de la musique. L’artiste explique qu’à un moment où il y avait beaucoup de défis à relever dans le théâtre, il était obligé de s’investir profondément et suffisamment pour ne pas perdre les pédales et atteindre obligatoirement les buts poursuivis. « J’étais même obligé d’abandonner mon métier de professeur pour me sacrifier au théâtre », a-t-il déclaré.
Il y a lieu de noter que la cérémonie de dimanche à la Place des artistes a été agrémentée par un groupe de danse kongo et l’orchestre Manianga « Ba Ya Kanda », créé au début de cette année par le duo Ta Luyobisi et Ta Nkubumunu.
Zenga Ntu