Depuis l’émergence de la quatrième génération de la musique congolaise moderne, d’aucuns constatent que l’utilisation des instruments musicaux de la catégorie appelée « Cuivre » (saxophone, trombone, trompette, etc.) a tendance à disparaître tant des scènes musicales que d’enregistrements en studio. Et le synthétiseur, capable de produire les sons que ces instruments en cuivre, ne semble pas non plus avoir les faveurs du plus grand nombre, surtout dans la jeune génération des musiciens.
Pourtant, une Congolaise, de son prénom Gemima, s’y accroche et étonne les mélomanes en s’engageant sur la voie déjà suivie dans les années ’60-’70 Maman Zozo de la commune de Kimbanseke. Elle jouait, merveilleusement bien en plus, du saxophone, qu’elle portait fièrement sur ses seins au cours des nombreuses prestations de l’orchestre féminin « Emancipation », créé en son temps par Me Taureau Ngombe Baseko.
Gemima, elle, a fait des études de musique, sait écrire et lire les notes. Elle est attendue vendredi 15 septembre à partir de 19 heures en la salle Brell du centre culturel Wallonie-Bruxelles pour un concert extraordinaire – il y aura des surprises avec des extraits des morceaux des grandes vedettes, telle que Céline Dion – avec l’accompagnement de son propre orchestre dénommé : « Gemima Band ». Interrogée, Gemima assure qu’elle ne décevra pas son public, qu’elle invite à effectuer le déplacement du Wallonie Bruxelles sans appréhension.
ZENGA NTU