Les enfants (trois filles et quatre garçons, tous vivants), de l’artiste-musicien décédé il y a 19 ans, Lengi Lenga dit Ya Lengos se plaignent. Ils se disent ignorés par la Société Congolaise des Droits d’Auteurs et Droits Voisins (SOCODA), détentrice des actifs et du passif de la défunte SONECA (Société Nationale de Editeurs, Compositeurs et auteurs) où était affiliée Lengi Lenga. Se descendance réclame, sans succès jusque-là, le bénéfice des droits paternels.
Lengi Lenga, pour rappel, est auteur de la célèbre chanson « Muvaro », sortie en 1983 sous les presses de l’IAD (Industrie Africaine des Disques) de Brazzaville, capitale de la République du Congo d’en face. Il aussi composé d’autres chefs-d’œuvre à succès tels que « Ma Coco », « Essesse » (édition Vévé), « Kamango », « Nadine » etc. Malheureusement, depuis sa mort le 25 mai 1998 à Kinshasa, ses orphelins ne touchent aucun rond de ses droits d’auteur, a révélé Bob Moliba Lengi Lenga, fils aîné de l’artiste-musiciens disparu.
Toutes les démarches menées pour rentrer dans leurs droits se sont avérées négatives, a indiqué Bob qui a souligné, que les orphelins de Ya Lengos sont déterminés à ne pas baisser les bras.
Les orphelins de Lengi Lenga espèrent que cette fois-ci avec la Socoda où l’on retrouve parmi les sociétaires : Verckys Kiamuangana (PCA) et Jossart Nyoka Longo (l’un des administrateurs les plus influent), tous les deux étant respectivement : éditeur de la chanson Essesse et président de l’orchestre Zaïko, qu’une solution idoine et satisfaisante pourra être trouvée comme cela se fait pour d’autres orphelins, voire des veuves.
Au cas où ils ne seront pas satisfaits, Bob qui représente tous les orphelins dans cette affaire, rassure qu’ils seront contraints de saisir d’autres instances, notamment judiciaires, pour rentrer dans leurs droits.
Zenga Ntu