Dans son testament, lu quelques jours après son décès, l’artiste-musicien King Kester Emeneya avait déclaré offrir la chance à tous ceux des musiciens qui avaient collaboré avec son groupe d’engager l’orchestre Victoria Eleison. L’essentiel étant de pérenniser la notoriété de la formation musicale née d’une scission de Viva la musica de Papa Wemba.
Il est cependant rappelé dans une clinique française, King Kester avait laissé un groupe complet de musiciens qui évoluaient avec lui à Kinshasa chaque fois qu’il avait une production scénique ou préparait un album au studio. Le groupe subsiste et Le Maximum a rencontré Maître Scanta, un avocat qui était déjà conseiller juridique de l’orchestre du vivant de « Muntu wa zamani ». Le juriste s’occupe encore actuellement de la direction administrative et stratégique de Victoria Eleison. L’ensemble se porte à merveille, selon lui et anime régulièrement des séances de répétition et des productions scéniques à Kinshasa et à Kasangulu, dans la province du Kongo Central où il a installé son siège secondaire pour des raisons de stratégies.
Selon la même source, Victoria Eleison se trouverait en studio, les musiciens de King Kester peaufinent un album, le tout premier post-Kester dont la sortie pourrait intervenir pendant les fêtes de la fin d’année.
Maître Scanta demande à tous ceux qui ont vécu avec Emeneya, Tyty Levallois Belesi, Michel Musingi, Adolphe Muzito et Lumeya Dhu Malegi, Carl Lewis Guy Kimvula, Lolo Mutima, etc. de ne pas abandonner ce groupe légué par leur ami et frère. De même qu’il adresse des vifs remerciements au producteur Jean Badita « Le Noble », qui s’est vraiment investi pour aider Victoria Eleison en supportant tous les frais d’enregistrement de l’album en cours. Jean Badita, c’est aussi l’homme qui n’a pas hésité à mettre à la disposition de cette formation musicale un équipement de musique pimpant neuf, qui lui permet de s’exprimer et se défendre sur le terrain des productions scéniques.
Zenga Ntu