Du dialogue (ou des pourparlers) facilités par les évêques de la Conférence Nationale Episcopale du Congo (CENCO), Justin Bitakwira, un élu d’Uvira au Sud Kivu, n’en pense pas le plus grand bien du monde. jeudi 26 janvier, le porte-parole de l’opposition pro Samy BDB en a encore parlé en termes très critiques. Auprès de nos confrères de POLITICO.CD. En stigmatisant la tromperie qui consiste en la promesse de la tenue d’élections présidentielle, législatives et provinciales d’ici la fin de l’année 2017. «Quand on trompe l’opinion que les élections auront lieu d’ici novembre 2017, c’est se moquer du peuple. En un certain moment nous commençons à nous poser la question que 32 personnes deviennent les juges de la république? En un moment nous risquons d’aller dans la question tabou du referendum, nous risquons d’y aller pour que finalement tranche entre le dialogue de la CENCO et celui de l’Union africaine », avance-t-il. Non sans quelque pertinence.
Parce que pour Bitak, comme l’appellent ses partisans, «Certaines personnes commencent à faire voir qu’il n’y avait rien de consistant dans le dialogue de la cité de l’Union africaine, et le dialogue du centre interdiocésain est venu balayer ce qui s’est passé sous la modération de l’Union africaine, ça c’est de l’ingratitude politique. J’ai essayé d’expliquer à mes hôtes que ce qui se passe à la CENCO, c’est une simple course au pouvoir, même les élections deviennent accessoires par rapport à la CENCO ».
J.N.