Peu de jeunes de la génération des fanatiques de Werrason et JB Mpiana ne connaissent pas cette grande figure de la musique congolaise qui a régné sur les chaudes nuits musicales du Kinshasa des années 60 et 70 : Champro King. Ce métis, né d’un père français et d’une mère congolaise en 1943 a quitté la terre des hommes depuis ce vendredi 19 février 2016, presque dans l’anonymat. Son décès est survenu à l’hôpital général de référence de Ndjili des suites d’une maladie. Il laisse trois enfants (dont deux filles et un garçon) et une multitude de petits-fils et petites-filles.
La nouvelle de sa mort est parvenue à l’ACP par le biais de son ami de toujours Sylvain Eboma.
Sur sa carrière musicale, retenons que Champro King a exercé et fait le beau temps de l’orchestre Co-Bantu de Paul Ebengo Dewayon, frère de Bokelo, l’auteur de la série des « Mwambe ». Outre son passage dans cet ensemble musical, il a également joué dans Konga Succès ainsi que dans le fameux Kossa Kossa, spécialisé dans les variétés congolaises. Autrement dit, dans l’interprétation. Parmi ses succès, épinglons « Véa Elombe » qui l’avait fait connaître au public en son temps. Dans Co-Bantu, révèle l’ACP, il a participé activement dans les chansons « Niama ya zamba, Nakamwe rocky, Camarade ya Kinshasa, Affaire semeki ».
Grand animateur et excellent danseur, il fut la vedette des soirées organisées dans les bars Carte Blanche » et « Vatican » à Matonge appartenant à son ami Tshimpaka Wetu. Cela, après la dislocation de Co-Bantu. Son inhumation est prévue pour la fin de cette semaine. La rédaction du Maximum s’associe aux membres de sa famille et à tous ceux qui l’ont connu de son vivant pour leur présenter ses sincères condoléances.
AVEC ACP