Le député national Stève Mbikayi, président du parti Travailliste et porte-parole de l’opposition nationaliste propose, ni plus ni moins, une nouvelle période de transition politique en RD Congo, durant laquelle la primature serait confiée à l’opposition afin de s’assurer d’une bonne organisation des élections. Selon cet ancien syndicaliste de l’Onatra converti en acteur politique, « il est devenu à l’heure actuelle, impossible d’organiser toutes les élections dans le délai ». N’en déplaise à certains de ses pairs de l’opposition qui crient à hue et à dia au respect des délais constitutionnels.
Stève Mbikayi reproche au gouvernement de la Majorité Présidentielle son incapacité à mener le peuple de la RD Congo aux élections, situation qui impose un dialogue politique pour se tirer de l’impasse. L’homme n’est pas dépourvu d’idées pertinentes. Au contraire d’un Gabriel Mokia, président d’un parti politique dénommé Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO), qui estime que la CENI peut régler les problèmes qui se posent, Mbikayi est d’avis que c’est aux mandants qu’il revient de discuter et d’arrêter des options salvatrices pour l’avenir du pays. Et non pas aux mandatés, comme la CENI, qui ne peut résoudre que les problèmes techniques inhérents aux élections à tenir. Il est vrai que la différence de niveau d’instruction entre les deux acteurs politiques rd congolais est criarde, selon un observateur qui s’est confié au Maximum. Mbikayi crée, innove, Mokia mime, imite servilement.
Didier Okende Wetshi