Quelque 40 agents de Congo Airways ont été remerciés courant septembre sur décision de la direction générale de la compagnie publique de transport aérien en vue de faire des économies, a-t-on appris. La fournée sera complétée graduellement pour atteindre 150 suppressions des postes, à court terme.
Mais le nouveau directeur général de Congo Airways rassure les agents licenciés que tout n’est pas perdu. Qu’ils seraient plutôt mis sur le banc de réserve. Qu’à tout moment quand les besoins au sein de la compagnie se feront sentir, ils seront illico presto récupérés. La compagnie dispose, en effet, de 400 agents, un effectif plutôt pléthorique, hérité de la gestion de Kirongonzi, laisse-t-on attendre…pour une compagnie qui ne compte que 4 aéronefs. En réalité trois, car le «Kimpa vita » est cloué voilà plusieurs semaines à l’aérodrome de Muanda. Kimpa Vita est aussi un aéronef de marque Bombardier Q400. Lequel présente un taux de fiabilité de 99,39 % pouvant lui permettre d’atterrir sur n’importe quelle piste en sables ou goudronnée, avait pourtant rassuré Jean–Paul Boutibou, le chargé de ventes au Moyen-Orient et en Afrique de la firme canadienne Bombardier, lors de son séjour, voilà quelques semaines, à Kinshasa. D’après lui, du fait de ses performances de fiabilité de vol, le prix de fiabilité dans le secteur aéronautique a été décerné successivement en 2013, 2014 et 2015 aux avions Bombardiers. M Boutibou a laissé entendre que ces avions turbo propulseurs consomment moins de carburant et sont capables d’effectuer cinq vols par jour, affirmant que ces appareils commencent à gagner le marché africain. Ils sont présentement utilisés par de grandes compagnies de références africaines telles qu’Ethiopian Airlines, Kenya Airways, et certaines compagnies aériennes sud-africaine, tanzanienne, rwandaise.
Pour M. Boutibou, les performances des avions Bombardiers justifient le choix fait par la RDC en dotant Congo Airways de ces appareils en vue de permettre aux Congolais de voyager à moindre coût. Le directeur général adjoint de Congo Airways, Jérôme Maillet, avait quant à lui affirmé que de grands assureurs courtisaient déjà sa compagnie et que la maintenance des avions était assurée par les techniciens d’Ethiopian Airlines.
POLD LEVI MAWEJA