Sachant fort bien que les chaises disposées des deux côtés de la table d’assistants lors d’un match de basket-ball ne sont réservées qu’aux remplaçants des joueurs qui attendent le signal des arbitres avant de monter sur le terrain, un certain ‘‘président’’ Betu, ainsi qu’il se fait surnommer, est venu occuper l’une d’elles, perturbant ainsi le cours du jeu lors du derby Terreur-SCTP pour le compte du championnat de la Ligue provinciale de basket-ball de Kinshasa (LIPROBAKIN), au grand étonnément des assistants et du public.
Aux remarques plutôt courtoises du commissaire au match, monsieur Betu a répliqué par des insanités.
C’est quand même étonnant de la part de cet ancien dirigeant de club qui s’est converti en garçon de course de certains dirigeants de la Fédération de basket-ball du Congo (FEBACO) et de la Ligue provinciale de basket-ball de Kinshasa (LIPROBAKIN).
Affectueusement appelé «président» Betu, Betu bayaya, etc ., Joseph Betu Mpuka est devenu comme par enchantement l’ami «intime» du secrétaire exécutif provincial (SEP) de la Liprobakin, Jean-Pierre Bazeka Lusakweno Tshongesa. Il passe toutes ses journées au secrétariat provincial de cette entité, se mêlant de tout et de rien, profitant par ailleurs de cette «intimité» pour donner son avis sur le fonctionnement administratif et technique de la fédération dont il n’a aucune maîtrise. Pourtant, pour l’avoir vécu plusieurs fois au cours de différents championnats de basket-ball à Kinshasa, Betu bayaya ne pouvait pas se permettre un tel geste alors qu’il est mieux placé pour savoir que la moindre erreur ou distraction de la part des officiels pendant un match comme celui qui opposait Terreur à la SCTP, pouvait engendrer des conséquences fâcheuses. Il aurait pu prêcher par l’exemple au lieu de s’afficher par des réactions aussi ubuesques que comiques, poussée à démesure.
On espère que ‘‘président’’ Betu prendra le temps de s’examiner à l’avenir afin de ne pas récidiver.
HERMAN MALUTAMA