A l’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe, les souris quittent résolument le radeau, comme s’il était en perdition. Le week-end dernier, c’était Babandoa Etoa, une dame connue notamment pour avoir occupé le strapontin ministériel combien peu négligeable des transports et communications sous Kabila Père. Odette Babandoa, qui s’était déjà portée candidate à la présidence de la République dans un passé peu lointain, s’est remise en selle à la tête de son parti politique, l’Union des Patriotes Républicains (UPR).
Des sources crédibles à l’UNC rapportent au Maximum qu’un autre gros poisson s’apprête à faire ses valises. Il s’agit de Sam Bokolombe, un ex. MLC (Mouvement de Libération du Congo) connu pour avoir dirigé la juteuse Direction Générale des Contributions pour le compte du parti politique de Jean-Pierre Bemba Gombe sous le régime dit du 1 + 4. C’est donc tout sauf n’importe qui, ce récent docteur en droit de l’Université de Kinshasa, à qui appartiendrait le siège de l’UNC sur avenue de l’Enseignement dans la commune de Kasavubu.
Dans les réseaux sociaux, Bokolombe se retient encore, mais avec peine, de tirer à boulets bien sentis contre la direction de l’UNC. Entre des généralités séduisantes pour certains esprits, comme celle qui édicte sur son compte Twitter que « La RD Congo est un pays de grand destin et a besoin des grands hommes pour le porter. J’ai horreur du tribalisme et du népotisme. Important ! », on voit poindre l’homme autant que les aigreurs qui le motivent. Il y a quelques jours, Sam Bokolombe renonçait à la passivité politique en annonçant sa rencontre avec « … une délégation des jeunes kinois ce 5 mars 017. Un échange enrichissant. Ils ont compris que la médiocrité n’est pas irréversible », assure-t-il.
Les sources du Maximum assurent que c’est pour très bientôt la sortie officielle du parti politique du Professeur Bokolombe.
J.N.
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