Au cours d’un point de presse, mercredi 18 novembre 2015 au siège du parti sur la 10ème rue Limete, l’Udps/Tshisekedi fait savoir par la bouche de son secrétaire général qu’il reste dans la logique du dialogue tel que prescrit dans les résolutions des Nations-Unies et l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba. Bruno Mavungu a ainsi rappelé l’ultimatum qui court jusqu‘au 30 novembre 2015, adressé au Secrétaire général de l’Onu que le parti somme de convoquer le dialogue politique national rd congolais. Faute de quoi l’UDPS ne prendra plus part à ces assises.
Bruno Mavungu a aussi indiqué que le président du du parti, Etienne Tshisekedi, est disposé à rentrer au pays aussitôt que le dialogue sera convoqué. Le secrétaire général de l’UDPS a salué les conclusions du rapport de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ainsi que celles du président de la Linelit rendue publique par son président, Gérôme Bonso, estimant que le rapport de l’OIF donne raison à ceux qui réclament le dialogue aujourd’hui.
Mais, « Si la classe politique estime qu’on doit laisser les choses telles qu’elles sont, alors que nous sommes proches des élections, c’est à elle de décider » a déclaré Bruno Mavungu au sujet du processus électoral, avant d’ajouter que, « aujourd’hui, on diabolise ceux qui soutiennent le dialogue, alors que tous posent le même problème autrement, pendant que la solution reste de parvenir à un consensus ».
Selon l’UDPS, dialoguer dans le cadre restreint de la CENI, ainsi que le suggèrent certains au sein de l’opposition politique, ne diffère guère d’un dialogue avec Joseph Kabila. Etant donné que le chef de l’Etat reste l’autorité morale de la majorité présidentielle et dispose d’atouts importants au sein de la CENI où la même majorité occupe des postes déterminants. Autant donc dialoguer avec Joseph Kabila pour poser les problèmes de fonds qui menacent le processus que de se voiler la face, selon le SG de l’UDPS. «La crise est là, il faut trouver des solutions, ils nous ont ravi notre victoire y compris ceux qui refusent le dialogue » déclare encore Bruno Mavungu.
Didier Okende Wetshi