La presse internationale et locale en avait fait ses choux gras le mois dernier, après que la prétendue très sérieuse Conférence des Evêques de l’Eglise Catholique romaine de la RD Congo eût dénoncé l’accaparement des richesses nationales par un groupe d’individus. Derrière lequel le congolais lambda a tout de suite vu la famille et les proches de l’actuel Président de la République, Joseph Kabila Kabange.
Pour faire plus costaud encore, les détracteurs, c’est ainsi qu’ils apparaissent après une contre-enquête sur les avoirs de la famille présidentielle, ont eu recours à la presse internationale. Des organes spécialisés dans la finance mondiale ont dénoncé : les Kabila possèderaient à eux tous seuls quelque 80 entreprises en RD Congo. Des graphiques, très persuasifs et d’autant plus difficiles à contester pour le commun des mortels, ont fait le tour des réseaux sociaux. Le 11 juillet dernier, le quotidien français Le Monde mettait comme une touche finale à ces dénonciations en attribuant aux proches du Chef de l’Etat rd congolais la propriété d’un Yacht de luxe amarré dans un port sudafricain. Le bâtiment aurait englouti quelque 25 millions d’Euros, s’effarouchaient les rédacteurs de ce qui apparaît aujourd’hui comme un pamphlet.
Parce qu’à Kinshasa, une consoeur connue pour son franc parler, Barbara Nzimbi, a osé sa propre enquête, en compagnie d’un groupe de journalistes. Ses conclusions sont aussi éclairantes que stupéfiantes : la fortune des Kabila a été gonflée superficiellement pour l’opposer à l’opinion nationale et internationale, tranche-t-elle. Parce que seulement deux entreprises appartiennent aux Kabila … sur la centaine dont la propriété leur a été attribuée. « La méthode utilisée, pour jeter en pâture la dignité d’un homme, le président Kabila, n’est pas sans rappeler celle que les mêmes impérialistes n’avaient pas hésiter à mettre en branle contre feu le président Mobutu », poursuivent B. Nzimbi et ses collègues.
Ci-après le communiqué qui a sanctionné cette enquête locale :
Communiqué
Contre-enquête d’un groupe de journalistes sur les richesses attribuées mensongèrement à la famille présidentielle
1. Tout le monde a encore en tête les conclusions mensongères d’une prétendue enquête d’une agence de presse internationale sur le supposé enrichissement de la famille présidentielle à qui appartiendrait une centaine d’entreprises touchant tous les secteurs de la vie économique.
2. Après une contre-enquête diligentée par quelques journalistes sous la coordination de Barbara Zimbi, sur ces allégations d’enrichissement sans cause de la famille présidentielle, il s’avère que sur la centaine d’entreprises prétendument attribuées au président de la République et à son entourage, deux seulement leur appartiennent.
Il s’agit de l’hôtel…. Et de la boite de nuit….
3. De ce fait les allégations sur l’enrichissement de la famille présidentielle sont mensongères.
Elles ont été publiées dans l’unique but de nuire à la réputation du président de la République et à sa famille afin de le fragiliser politiquement.
4. Ces fausses allégations sont le fait de certains membres de la communauté internationale qui abhorre la souveraineté de la RDC sur ses richesses naturelles. Eux qui souhaitent faire main basse sur les ressources naturelles de la RDC.
La méthode utilisée, pour jeter en pâture la dignité d’un homme, le président Kabila, n’est pas sans rappeler celle que les mêmes impérialistes n’avaient pas hésiter à mettre en branle contre feu le président Mobutu.
Par médias interposés, le président Mobutu avait été présenté comme étant à la tête d’une fortune colossale évaluée en dizaines de milliards de dollars américains.
A sa mort, la vérité éclata.
Sa fortune avait été gonflée superficiellement pour l’opposer à l’opinion nationale et internationale.
Mobutu n’était que la victime d’une machination de ses anciens alliés.
Les comploteurs contre la souveraineté de la RDC ont recouru à la même recette pour déstabiliser le président Kabila dont le nationalisme et le patriotisme ne sont plus à démontrer.
5. En conclusion, les médias internationaux et nationaux ont diffusé
des informations truffées des contrevérités dans l’unique but de nuire à la réputation du président de la République et sa famille.
La presse doit bannir dans ses pratiques les campagnes d’intoxication financées dans un but inavoué.
Barbara Nzimbi,
Coordinatrice de la contre-enquête