De passage à Addis-Abeba dans le cadre de sa mission pour le compte de l’Union Africaine en vue de mettre d’accord l’Éthiopie, le Soudan et l’Egypte autour de la gestion du barrage de la Renaissance, le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, a été reçu mercredi 15 septembre 2021, par son homologue éthiopien, Demeke Mekonnen. Le chef de la diplomatie congolaise a remis à son homologue éthiopien le rapport des travaux des experts de trois pays.
Au cours de leurs échanges, Demeke Mekonnen a remercié le chef de l’Etat congolais et président en exercice de l’Union Africaine, Félix Tshisekedi, pour les efforts qu’il a fournis pour ces négociations. Après avoir remercié son interlocuteur pour sa disponibilité, Christophe Lutundula a indiqué que sa mission a pour but d’examiner avec les trois pays les voies et moyens pour la relance du dialogue concernant le barrage de la Renaissance construit par l’Éthiopie.
Il y a 3 mois, le chef de l’Etat congolais avait eu des contacts fructueux avec ses homologues éthiopien, soudanais et égyptien
afin d’élaguer les zones d’ombres.
Cependant, quelques points de divergence demeurrent selon le rapport des experts.
Quoi qu’il en soit, le ministre éthiopien des Affaires étrangères s’est montré optimiste quant à l’approche du président Tshisekedi concernant le processus.
«L’approche du président Tshisekedi nous rassure et un moyen pour accélérer le processus. Ce barrage est un porte-drapeau pour nous et nous souhaiterions accélérer le processus sous le mandat du président Tshisekedi à la tête de l’Union Africaine», s’est-il félicité.
ALT