L’envoyé de l’Union européenne dans les Grands Lacs, Koen Voervaeke, qui a aussi pris part jeudi 4 août à la réunion du groupe de soutien au facilitateur au siège de l’Union africaine à Kinshasa a expliqué à la presse qu’ils constituaient un groupe de soutien à la facilitation du dialogue en RD Congo. M. Voervaeke a aussi indiqué que leur présence physique à Kinshasa témoigne de l’urgence de pouvoir lancer le dialogue, faisant savoir qu’ils vont entreprendre des contacts avec la Majorité présidentielle et l’opposition dès l’après-midi de jeudi 4 août 2016. Ceci dans le but de créer des conditions propices pour lancer le dialogue dans les meilleurs délais. Le diplomate européen a insisté sur la contribution de tous parce que pour eux, ledit dialogue doit être équitable et inclusif. Le dialogue est régi la Résolution 2277 du Conseil de sécurité de l’Onu, et est conforme à la Constitution congolaise.
Koen Voarvaeke a souligné que pour l’UE, la protection des libertés publiques et de l’espace politique sont primordiales, soulignant qu’ils encouragent le gouvernement dans ce sens, tout en demandant d’aller plus loin en ce qui concerne la libération des détenus politiques. Il estime que ce sont des éléments d’apaisement qui peuvent contribuer aux conditions propices pour le dialogue. Etant donné que le Chef de l’Etat congolais est d’absent de la capitale, le diplomate de l’Union européenne a confirmé leur volonté de rencontrer dans l’après-midi du jeudi la famille politique du Président Kabila ainsi que l’opposition, en ce compris le président de l’Udps, Etienne Tshisekedi. En dépit de certaines déclarations, Koen Voervaek rappelle qu’ils constituent le groupe de soutien à la facilitation, concluant que cela est le plus important.
Didier Okende Wetshi
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