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Lecture: DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF : Les Confessions religieuses rejettent le schéma Catholique
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DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF : Les Confessions religieuses rejettent le schéma Catholique

LE MAXIMUM
LE MAXIMUM 4 décembre 2015
Mis à jour 2015/12/04 at 6:41
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Des représentants de confessions religieuses le 21/09/2012 à Kinshasa, lors de la célébration de la journée internationale de la paix. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
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Les confessions religieuses de la RD Congo en ont ras-le-bol des diktats catholiques et s’en cachent de moins en moins. Le 30 novembre 2015, elles ont rendu public un communiqué symptomatique à cet égard, qui condamne l’appel à peine voilé à la violence contenu dans le message du bureau de la CENCO (Conférence Episcopale Nationale du Congo) du 24 novembre 2015. Les confessions religieuses autres que l’église catholique ont l’impression qu’à la CENCO, la soutane semble conférer le droit de se dédire continuellement. Le 6 septembre 2014, Mgr Nicolas Djomo, le président, la tête sur ses épaules, signait le protocole créant la CIME (Commission pour l’Intermédiation Electorale) après près de 5 mois de travail et de formation avec les autres confessions religieuses, rappelle-t-on. 5 jours après, à partir de Rome, les évêques de la CENCO annonçaient leur décision de se retirer de cette commission. Les autres confessions apprenaient cette décision par les médias. Autre cas relevé : l’élection à la tête de la CENI. Des tractations en coulisses à la veille de l’élection, le 21 octobre dernier, la CENCO proposait et soutenait la candidature de Naanga Corneille, rapporte-t-on. Mais dès que Naanga a révélé qu’il n’était plus catholique, les évêques ont viré à 180°. Le 20 octobre. Et le lendemain, ils essayent de discréditer les autres confessions religieuses dans les médias. Des sournoiseries, selon beaucoup parmi les représentants de ces confessions religieuses. Et last but not least : le dialogue. Le 12 novembre 2015, la CENCO, dans un document intitulé «Point de vue de la CENCO sur le dialogue national», déclare soutenir le dialogue en mettant néanmoins l’accent sur le respect de la constitution: «Le dialogue est une voie royale et pacifique de sortie de crise. Il est un élément constitutif de tout système démocratique». 12 jours plus tard, elle retourne sa veste, ou plutôt la soutane. Plus de dialogue. Place aux manifestations de rue, à l’appel à l’écoulement du sang. La CENCO évoque l’article 64 de la constitution. Or, la RDC se prépare à un dialogue pour sortir de la crise et non à une conquête de pouvoir par la force. Attitudes que l’on juge ici peu orthodoxes pour des évêques réputés cartésiens !

Révoltés

En face s’érigent désormais les autres Confessions religieuses. Elles disent non à la violence dans leur déclaration du lundi 30 novembre 2015: «Nous les Chefs des Confessions religieuses réunis… rappelons la mission de l’Eglise et de l’Islam de sauver les âmes et Condamnons fermement tout appel, sous quelle que forme qu’il soit et d’où qu’il provienne, évoquant le sang et la violence comme mode d’expression en lieu et place de la promotion de la Paix, de la concorde et de la fraternité prônée par la Bible et le Coran». Ils invitent le congolais à la table du dialogue et à la responsabilité.

A une année de la fin du deuxième mandat du Président de la République, la RDC se trouve devant un bourbier: le processus électoral est littéralement bloqué. Pour en sortir, Kabila, après consultation de toutes les forces sociopolitiques, évoque la convocation du dialogue, tel que recommandé, entre autres, par l’Accord-cadre pour la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs, signé à Addis-Abeba. Si cette option parait idoine pour la plupart, notamment le mythique parti de l’opposition radical UDPS d’Etienne Tshisekedi, d’autres, par contre, comme l’Eglise Catholique, qui sur papier représenterait 40% de la population (chiffres remis en doute avec l’expansion de l’Eglise de réveil depuis 90), mettent ostensiblement en avant la hantise d’un glissement en douce du séjour de Joseph Kabila à la tête de la RD Congo. Dans sa déclaration du 24 novembre dernier, la CENCO s’est rangée parmi la frange de la classe politique rd congolaise qui a opté pour la rue comme mode d’expression avec un titre choc: « Faut-il encore que le sang coule en RD Congo? » Ce qui sonne plus comme une incitation à la violence qu’une interrogation innocente. Même la date arrêtée pour une marche, que les calottes sacrées prétendent «pacifique», est évocatrice à souhait : des affrontements entre les chrétiens et l’armée de Mobutu un certain 12 février à Kinshasa, qui fit un nombre impressionnant de morts. Parmi les civils chrétiens. Sans réussir à faire partir le dictateur. La CENCO miserait sur d’inévitables débordements de la manifestation projetée, des bavures des forces de sécurité, qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.

Des sources renseignent que cette démarche bénéficie du soutien de plusieurs millions USD de la part des pyromanes de la planète. Notamment les américains de l’USAID. Mais il y a une évidence : le peuple a toujours était la plus grande victime de telles initiatives. Le printemps arabe, par exemple, n’a pas forcément ramené le beau temps.

Aujourd’hui, les circonstances ne sont plus les mêmes entre les Zaïre des années 90 et la RDC en 2015. En face des évêques catholiques, se dressent les autres confessions religieuses, l’Eglise du Christ au Congo, les Eglises de réveil, l’Eglise Kimbanguiste, la Communauté islamique au Congo, l’Armée du salut, l’Eglise Orthodoxe et les Eglises indépendantes, réunies au sein de la Commission d’intégrité et médiation électorales (CIME). La fameuse marche pourrait avoir difficile à porter le même nom qu’en 1992, marche des chrétiens, ou à avoir la même portée.

Ecoutent-ils leur du pape?

Lundi 30 novembre 2015. 11 heures du matin. Au siège de la CIME, les Chefs des Confessions affichent complet : Révérend Elebe Kapaly, président de l’institution, Imam Moussa Rachid le coordonateur, et tous les membres de la plénière, les évêques. Debout, déterminés, devant les caméras des télévisions, ils sortent de leur réserve, réagissent à l’annonce de la tenue du dialogue politique faite par le Chef de l’Etat, le samedi 28 novembre dans la soirée, et, l’occasion faisant le larron, fustigent l’apologie du sang vantée par une frange de l’opposition et soutenue par les prélats catholique. Ils n’y vont pas par le dos de la cuillère. «Nous les Chefs des Confessions religieuses réunis… rappelons la mission de l’Eglise et de l’Islam de sauver les âmes et Condamnons fermement tout appel, sous quelle que forme qu’il soit et d’où qu’il provienne, évoquant le sang et la violence comme mode d’expression en lieu et place de la promotion de la Paix, de la concorde et de la fraternité prônée par la Bible et le Coran», assènent-ils.

Pour eux, le dialogue est la contrepartie de tout règlement pacifique des différends ou contradictions. Ils en appellent «au sens de responsabilité des uns et des autres et à la maitrise de la jeunesse dans toutes ses tendances et sensibilités afin de s’abstenir de tout acte susceptible de jeter la désolation dans la nation et dans nos familles». Et les religieux d’ajouter: «Nous invitons tous les Imams, pasteurs, prophètes, évangélistes, évêques et autres serviteurs et servantes de Dieu, à lutter efficacement et dans la vérité contre toute tendance à la manipulation, à l’intoxication, à l’incitation à la violence ou encore à la désinformation de la communauté nationale afin d’empêcher toute idée de nature à semer le trouble pour faire couler le sang des Congolais». Puis: «Nous disons non à la violence et oui à la préservation des conditions de paix et de quiétude en RDC».

La démarche de la CIME rencontre la recommandation faite aux évêques catholiques par leur souverain pontife, le Pape François, en le 12 septembre 2015, à Rome. «Je (le Pape) vous invite à œuvrer sans relâche à l’instauration d’une paix durable et juste, par une pastorale du dialogue et de la réconciliation entre les divers secteurs de la société, en soutenant le processus de désarmement, et en promouvant une efficace collaboration avec les autres confessions religieuses». Ensuite: «Alors que votre pays va connaître des rendez-vous politiques importants pour son avenir, il est nécessaire que l’Église apporte sa contribution, tout en évitant de se substituer aux institutions politiques et aux réalités temporelles qui conservent leur autonomie. En particulier, les pasteurs doivent se garder de prendre la place qui revient de plein droit aux fidèles laïcs, qui ont justement pour mission de témoigner du Christ et de l’Évangile en politique et dans tous les autres domaines de leurs activités».

Le dialogue… voie de la paix

Soucieux de préserver la paix chèrement acquise, la plénière de la CIME a, à l’unanimité, soutenu l’option d’un dialogue voulu inclusif afin de permettre aux Congolais de converger leurs vus. La CIME appelle ceux qui hésitent à rejoindre l’ensemble de la nation en vue d’échanger avec les autres leurs préoccupations pour le plus haut intérêt de la République. «C’est à ce prix seulement qu’ils feront œuvre utile pour le bien de notre population longtemps meurtrie, paupérisée et qui a besoin d’être prise en charge pour son mieux être dans un pays potentiellement et scandaleusement riche», déclarent les Confessions religieuses. Et de continuer: «Nous invitons vivement tous les hommes politiques et les délégués au dialogue à bien prendre la mesure de la responsabilité qui leur incombe et de la grande confiance que la nation toute entière fait reposer sur eux. Nous leur demandons de se surmonter et d’aller au-delà de leurs ambitions personnelles pour privilégier le bien collectifs et les acquits de la nation».

La CIME est une structure des Confessions religieuses créés depuis un an déjà. Elle a pour mission de mission de prévenir les conflits électoraux avant, pendant et après les élections.

MATSHI Darnhell

 

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MARQUÉ : Conférence Episcopal, Confessions religieuses, Dialogue national
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