Samedi 23 avril 2022, la bibliothèque Wallonie Bruxelles a servi de cadre à la célébration de la journée mondiale des droits d’auteurs et du livre sous le thème «Droits d’auteurs et droits voisins en RDC. Qui de la perception et de la réparation».
La manifestation qui s’est déroulée en présence d’un parterre d’artistes, hommes de la culture et de représentants de la presse a connu deux temps forts, sous la forme d’exposés, suivis d’un jeu de questions-réponses.
Le premier exposé animé par l’expert Joe Mondonga a planché sur les droits d’auteurs. L’intervenant a établi un net distinguo entre la création de l’œuvre et sa déclaration qui permet la prise en charge de l’artiste créateur ainsi que le recouvrement de ses droits. Occasion pour M. Mondonga de rappeler aux artistes créateurs d’œuvres la nécessité du dépôt légal à la bibliothèque nationale mais aussi le conditionnement de toute participation à une exposition ou production par l’autorisation préalable de la SOCODA (Société Congolaise des Droits d’Auteurs). Outre le cachet de la production ou de l’exposition auxquels l’artiste a droit, c’est l’autorisation obtenue de la SOCODA qui lui permettra de recevoir un salaire. «Le cachet relève de la prestation tandis que les droits d’auteurs sont relatifs à l’exécution publique de l’œuvre», a précisé Joe Mondonga.
Le deuxième exposé du jour animé par Junior Luyindula s’est penché sur les droits d’auteurs et les droits voisins. Plus précisément sur la problématique de la répartition, de la perception et de la réparation. Occasion pour Luyindula d’expliquer à l’assistance que les droits d’auteurs sont liés à toute création d’œuvre, tandis que les droits voisins se rapportent à ce qui survient à la suite de la création proprement dite, l’interprétation et la production. Le plus important dans ce processus résidant selon lui dans le concept de la protection qui requiert que le créateur de l’œuvre en fasse déclaration à la SOCODA.
- OTSHUMBA.