L’agenda de Joseph Kabila n’est décidément pas celui de la « communauté internationale » qui ne dissimule plus ses pressions pour imposer son agenda sur la RD Congo. Arrivé jeudi 2 août 2018 à Luanda à la tête d’une impressionnante délégation ministérielle, le Chef de l’Etat rd congolais aura résolument « laissé passer l’orage » avant de se rendre à l’invitation de son homologue angolais, Joao Lourenço, pour une visite de travail de 48 heures. Essentiellement consacrée à la coopération bilatérale entre les deux pays. Les vices-premiers ministres des Affaires étrangères et des Transports et voies de communication, les ministres de la Communication et Médias, de l’Energie, et des hydrocarbures font partie de la délégation qui comprend également des membres du cabinet présidentiel. 24 heures auparavant, mercredi 1er août, Léonard She Okitundu, le patron de la diplomatie rd congolaise, et Didier Kazadi Nyembwe, l’ambassadeur de la RD Congo en Angola, avaient fignolé les détails du séjour du Président de la République en terre angolaise au terme d’un dîner en tête-à-tête avec Manuel Domingos, le plénipotentiaire des relations extérieures angolaises.
Après son accueil à l’aéroport de Luanda par le ministre angolais des affaires étrangères, Joseph Kabila s’est entretenu le même jour avec Joao Lourenço. L’hôte du Raïs rd congolais s’est félicité des progrès enregistrés par les préparatifs des élections 2018. Tandis que Kabila assurait que les relations de coopération et de voisinage avec l’Angola étaient excellentes et pouvaient être approfondies et élargies dans les domaines tels que le commerce et les infrastructures. Le Chef de l’Etat rd congolais faisait ainsi allusion au potentiel des infrastructures des chemins de fer de Benguela et du port de Lobito. Mais aussi à l’amélioration des relations liées à la sécurité à la frontière commune au bénéfice des peuples des deux pays voisins.
J.N.