1) À la publication du calendrier électoral le 5 novembre 2017, sans même se concerter, les opposants l’avaient rejeté au motif qu’il ne programmait pas la tenue des scrutins avant le 31 décembre 2017, c’est-à-dire, à peu près deux mois après cette publication.
2. Dix jours plus tard, soit le 15 novembre 2017, l’opposition lançait un appel à la désobéissance civile pour protester contre le calendrier électoral sans avancer la plus petite raison justifiant cette protestation contre l’existence d’un calendrier électoral.
3. Le 30 novembre 2017, soit 25 jours après la publication du calendrier, les opposants l’ont encore rejeté pour réclamer une transition sans Joseph Kabila. Un des leurs, en l’occurrence, Martin Fayulu, émis même le vœu de voir les élections ne se tenir qu’au mois de décembre … 2019.
4. Les mêmes opposants sont revenus à la charge le 19 décembre 2017, soit 44 jours après la publication du calendrier électoral, pour contester en bloc l’ensemble du processus électoral. Motif avancé : les élections devaient impérativement être organisées avant le 31 décembre 2017, alors que la CENI n’avait pas encore clôturé le processus d’enrôlement des électeurs.
5. Le 31 décembre 2017, soit 56 jours après la publication du calendrier électoral, l’opposition a décrété une contestation générale pour exiger l’application des mesures de décrispation du climat politique ;
6. Vinrent par la suite les contestations autour de choix de l’utilisation de la machine à voter décidé par la CENI. Comme pour le calendrier électoral, les opposants l’ont rejeté avant d’en connaître fût-ce le mode de sa mise en marche.
7. Le dernier prétexte en date pour rejeter les élections, rendu public 132 jours après la publication du calendrier annonciateur des scrutins de décembre prochain, se cristallise autour du fichier électoral. Et ce, malgré le fait que la CENI s’est dite disposée à soumettre ce fichier à un audit international, et que des appels d’offres sont lancés à cet effet depuis le début de la semaine.
7 prétextes pour fuir les élections que par ailleurs on prétend réclamer, cela fait beaucoup et fait perdre toute crédibilité aux gesticulations sur ce sujet.
AVEC PAPY TAMBA
Titre original : Lettre ouverte aux membres et cadres de l’UDPS, MLC, UNC et « ENSEMBLE »