Les importateurs des cirages devraient gagner plus de 28.7 milliards de FC au cours de l’exercice 2017. Et la DGDA compte en tirer 10 % au titre de droits d’accises à l’importation, soit 2,8 milliards de FC. Toutefois, la douane rd congolaise précise que la perception des droits d’accises sur les cirages porte également sur des produits connexes comme les agents de surface organiques, les savons et les préparations lubrifiantes. En 2016, la Direction générale des douanes et accises avaient glané près de 2 milliards de FC (1 935 897 097 FC) avec les importations des cirages et produits assimilés. Le taux de réalisation était alors de 111.81%. En 2015, les recettes ont titillé les 2,5 milliards de FC alors qu’elles étaient de plus de 7 milliards de FC en 2014.
Des recettes inattendues.
En régime intérieur, la DGDA s’est fixée comme assignation près de 755 millions de FC (754.926.918 FC) pour l’exercice 2017. Au premier trimestre 2017, les recettes des droits d’accises des cirages produits localement ont été perçues à 99,6 %, soit 636.708.971 FC encaissés sur des prévisions de 639.467.223FC. L’’industrie locale des cirages et produits connexes avait rapporté plus de 515 millions de FC (517 818 004FC) en 2016. Mais les recettes n’ont pas été au diapason des attentes. La douane attendait, en effet, plus de 6 milliards de FC (6 .864 .747.750 FC). En 2015, les fabricants de Spécial, 555, Lude, Nigget, avaient versé plus de 4, 450 milliards de FC à l’Etat au titre de droits d’accises. L’on apprend cependant que cette industrie qui monte est en proie à la concurrence déloyale des fabricants artisanaux qui utilisent des boites estampillées de telle ou telle marque. Même les cirages importés ne sont pas à l’abri de la contrefaçon.
Pour mémoire, il sied de noter que la première personne à commercialiser un produit pour l’entretien des chaussures est plutôt un coiffeur, un Anglais du nom de Day, qui propose dès 1770 un produit pour cirer et polir le cuir. Au fil des années et des rachats, son nom se retrouve dans la société Carr & Day & Martin. Certes, le produit à l’époque est très loin de ce que nous connaissons aujourd’hui, mais le cirage avait vu le jour.
Au XIXème siècle, dans le souci d’en améliorer la qualité, le cirage est composé de Suif (couleur), du blanc d’œuf battu (brillance) et du vinaigre et bière (consistance et aspect du produit). Il faudra attendre le début du XXème siècle pour voir les premières fabriques de cirage moderne pour chaussures, à base de cires minérales, animales ou végétales.
POLD LEVI