Une panique générale a été observée dans la matinée du lundi 18 septembre 2017 dans plusieurs écoles à Kinshasa. A la base, une rumeur selon laquelle des étudiants d’universités dont les professeurs sont en grève auraient envoyé un message obligeant les gestionnaires d’écoles de libérer les enfants. Faute de quoi ils le feraient par la force.
Informé de cette situation, le commissaire général de la ville de Kinshasa Sylvano Kasongo, a effectué une ronde dans différentes écoles pour assurer parents, enseignants et élèves du fait que les forces de l’ordre sont là pour sécuriser les personnes et de leurs biens. « Une rumeur mensongère a circulé à Kinshasa selon laquelle les étudiants ont cassé les établissements scolaires, nous tenons à rassurer la population kinoise que cette nouvelle est fausse », a déclaré en substance Sylvano Kasongo sur la chaîne de télévision officielle lundi soir. Annonçant par la même occasion que la police invite la population à vaquer librement à ses occupations et à rester calme. Le numéro un de la police ville de Kinshasa a pris l’engagement de sécuriser tous les établissements scolaires à travers la ville de Kinshasa.
De son côté, Stève Mbikayi, le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, a tenu à assurer les parents et l’opinion de l’innocence des étudiants accusés par la rumeur incontrôlée du lundi matin. « Aucun étudiant n’a perturbé l’organisation des cours ni renvoyé les élèves à la maison à Kinshasa » a-t-il expliqué au terme d’une audience accordée à toutes les coordinations estudiantines des établissements d’enseignement supérieur et universitaire de la capitales en son cabinet de travail.
Même son de cloche de Gaston Musemena, qui pourtant séjourne à Kananga dans la province du Kasai Central. Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel s’est montré plus que rassurant en indiquant que le gouvernement « a pris toute les dispositions avec les forces de l’ordre pour identifier et traduire en justice tous les fauteurs de troubles qui agissent sous une certaine coloration politique afin que les cours continuent normalement ». Avant de ponctuer que l’école est sacrée.
Mika Lusamba