La République d’Angola et particulièrement le Chef de l’Etat angolais, José Eduardo dos Santos, ont été cruciaux pour la stabilité politique que la RD Congo va vivre, après la signature mardi 18 octobre, d’un mémorandum d’entente entre le Gouvernement, l’opposition et la société civile de ce pays d’Afrique Centrale.
Ce rôle a été souligné mardi dernier par le ministre des Relations Extérieures, Georges Chikoti, qui a témoigné l’acte solennel à ce propos, ajoutant que les autorités locales et le peuple reconnaissent les efforts que l’Angola déploient pour la paix et dans la région de grands lacs et particulièrement en RDC, rapporte une dépêche de l’Angop, l’agence de presse officielle angolaise.
L’accord qui sera immédiatement remis à la présidence de l’Union Africaine permettra la création d’un nouveau Gouvernement d’Union Nationale, qui sera dirigé par un premier ministre de l’opposition en vue d’une gouvernance consensuelle, a déclaré à la presse le chef de la diplomatie angolaise de retour au pays.
Ce même accord indique comment se déroulera le processus d’enrôlement électoral jusqu’à la conclusion des élections générales, notamment la présidentielle, les législatives et les provinciales prévues en avril 2018 afin de mettre fin au gouvernement de transition.
“(…) Eux maintenant doivent se préparer pour les élections de 2018. Je crois que le rôle de l’Angola, particulièrement du Président de la République a été reconnu surtout pour les efforts que l’Angola fournit pour la paix dans la région et plus particulièrement en RDC. Et je crois que cela est aussi important pour notre voisinage », a-t-il souligné.
Commentant le sommet de Luanda, Georges Chikoti a fait savoir que plusieurs parties concernées dans l’accord signé et d’autres autorités du continent ont manifesté le désir d’y prendre part. C’est probable si cela est approuvé, il y aura certains ajustements pour que d’autres autorités soient présentes.
A cet effet, il a parlé des possibles présences du Président de la Tanzanie qui dirige le processus de négociation au Burundi ; du secrétaire général de la francophonie qui a également participé à l’accord en RDC ainsi que du secrétaire général de la CEAC.
J.N.