Câbles dénudés, fils aériens pendants, cabines à ciel ouvert…factures fantaisistes, délestages, coupures intempestives, tous ou presque, des mésaventures de la SNEL à Kinshasa qui auraient dû prendre fin, fin janvier 2016. Hélas, des intérêts occultes ont refroidi un projet de 810 millions de dollars.
Voilà une année jour pour jour que la firme américaine National Standard Finance (NSF) a offert à la SNEL de réhabiliter son réseau de transport et distribution de l’électricité dans la capitale ainsi que la centrale hydroélectrique de Zongo I (75MW) qui dessert notamment le centre-ville et l’Ouest de Kinshasa.
Le directeur manager de NSF, Michael Tichevera, avait, lors d’une entrevue à Kinshasa, le 27 juillet 2015, avec le DG Eric Mbala et le PCA Makombo Monga de la SNEL, assuré que National Standard Finance, NSF, dispose pour ce faire d’une enveloppe de USD 810 millions qu’elle pourrait porter à USD 5 milliards, apprend-on de source SNEL. Au sortir d’une audience chez le ministre des Finances, Henri Yav Mulang, le directeur manager de National Standard Finance, fait comprendre que son institution et la partie RDC ont convenu d’une feuille de route inhérente à la matérialisation de l’offre de la NSF. «C’est une procédure qui pourrait prendre 3 à 6 mois», a confié à la presse le directeur manager de la NSF, Michael Tichevera. Depuis, 12 mois se sont écoulés, et rien n’est venu. Sinon qu’une bonne fourchette des décideurs r-dcongolais (Portefeuille, Environnement, Energie…Secrétariat exécutif du bureau de contrôle du programme sino-congolais) se sont imbriqués, comme sangsues, au projet. Qui aura fini par se plomber au gré des intérêts alors que la fourniture du courant électrique à Kinshasa n’a cessé, au jour le jour, de se détériorer.
POLD LEVI