Au cours du point de presse de la frange de l’opposition politique rd congolaise qui a pris part aux travaux préparatoires du dialogue politique national, mercredi 31 août 2016, le président de l’ATD et gouverneur du Nord-Ubangi, José Makila Sumanda, a fait une intervention très remarquée. L’ex MLC a tenu à réaffirmer l’indépendance des leaders politiques vis-à-vis de leurs plates-formes en déclarant qu’un homme politique, c’est devant sa population et non pas devant son collègue politicien qu’il se sent plus à l’aise, et aussi qu’un acteur politique n’est redevable que devant le peuple. Occasion pour l’ancien gouverneur de l’ex. province de l’Equateur de plaider en faveur d’un changement de mentalités, dans le chef des acteurs politiques rd congolais s’entend. José Makila fustigeait le comportement de ceux de leurs collègues de l’opposition qui se sont illustrés dans des négociations avec le pouvoir à l’étranger et s’opposent aujourd’hui à toute négociation à l’interne. « Nous refusons de négocier derrière le dos du peuple, s’il faut négocier, nous le ferons à Kinshasa, au vu et au su de tout le monde », a soutenu le président de l’ATD. José Makila a aussi révélé qu’au cours des travaux de l’Hôtel Béatrice de Kinshasa, un groupe d’opposants dont il a tu l’identité avait dépêché 5 de ses membres négocier en catimini avec la majorité présidentielle. Mais aussi qu’il ne s’est pas tenu la moindre réunion au sujet d’un quelconque partage de postes politiques : tout se faisait au vu et su de tout le monde, a expliqué José Makila à la presse.
S’agissant du problème des per diem, Makila a révélé que le Facilitateur avait communiqué aux participants le taux fixé, selon lui, par l’ONU : 280 USD par jour par personne.
Didier Okende Wetshi