La Direction générale des impôts (DGI) a mobilisé les recettes fiscales de l’ordre de 926 milliards de FC, soit plus de 900 millions USD, au cours des sept premiers mois de l’année en cours, jusqu’à fin juillet, contre les prévisions révisées de la période évaluée à 960 milliards, soit un taux d’exécution de 96,46%, malgré le ralentissement des activités économiques dues à la dégringolade des cours des matières premières à l’échelle mondiale.
Sur les assignations annuelles de 1.737 milliards de francs congolais, précise la source, il reste à la DGI à réaliser 811 milliards sur les cinq mois restant de l’année, soit une moyenne mensuelle de 162 milliards de francs congolais, la moyenne des sept premiers mois de l’année étant de 132 milliards de francs congolais.
En dépit des perspectives peu reluisantes de l’environnement socio économique qui se dessinent d’ici fin de l’année, indique la même source, la DGI compte relever ce grand défi en recourant à la rigueur et à la détermination dans la mise en œuvre des stratégies génératrices de recettes fiscales.
C’est ce qui explique la tenue des sessions et des séminaires aussi bien à l’intérieur du pays qu’à Kinshasa pour atteindre les objectifs assignés à la régie par la loi de finances de l’exercice 2016.
Dans cette optique, les cadres ayant rang des directeurs ont suivi du 18 au 20 août courant à Kinshasa, un séminaire de renfoncement des capacités. A l’issue des assises, ils se sont engagés à imprimer une dynamique aux services par rapport notamment au recouvrement des droits dus par les entreprises de petite taille dont les prévisions enregistrent un taux de réalisation relativement faible.
Ils ont aussi opté pour la création d’une synergie avec les autres régies financières tant nationales que provinciales, en vue d’une plus grande efficacité dans les actions de contrôle et de renforcement de l’encadrement du personnel par rapport aux questions d’éthique et de déontologie professionnelle. Toutes ces initiatives traduisent la volonté de la haute direction de la DGI de doter le gouvernement des moyens de sa politique, affirme-t-on.
Voici par ailleurs, la progression des recettes fiscales propres à la DGI de Janvier à Juillet 2016 et celles couvrant la période allant de 2011 à 2016 :
De 2010 à 2016 l’évolution des réalisations des recettes fiscales de la régie se situent au-dessus de 80%. En 2010, sur les prévisions de 798.069.054.563,57 FC, la DGI a atteint 778.456.531,17 FC, soit un taux d’exécution de 97, 54%. En 2013, la DGI a réalisé 1.472.889.156.466,74 FC pour les prévisions budgétaires de 1.589.253.775, 341,00FC, soit 92,68%.
Une tendance à la baisse a été observée en 2012, en 2011 et en 2015. Les recettes se sont stabilisées au cours de cette période, respectivement à 86,61%, 85,80% et 81,27%.
Pold Levi