Selon l’inspecteur du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), le sénateur Jacques Ndjoli, que Le Maximum a joint jeudi 28 juillet 2016 au téléphone, le Mouvement de Libération du Congo de Jean-Pierre Bemba n’a pas déposé une quelconque liste pour validation de mandats au bureau du facilitateur, Edem Kodjo. Le MLC a invité le facilitateur à clarifier préalablement sa position, en transmettant à l’opposition les réponses obtenues de la majorité sur les préalables posés. C’est cela assurer une facilitation, estime ce professeur de droit à l’université de Kinshasa. Annoncer directement les dates de début des travaux préparatoires, ainsi que l’a fait le Togolais, c’est mettre la charrue devant les bœufs, explique Jacques Djoli qui fait état de problème méthodologiques préalables à toute acceptation ou refus de participation aux travaux préparatoires du dialogue ou au dialogue lui-même.
Autre vérité assénée par Jacques Djoli : son parti, le MLC, fait bel et bien partie de la Dynamique pour l’unité d’actions de l’opposition mais conserve toute son autonomie et ne fait nullement partie du Rassemblement des forces acquises au changement né à Genval en juin dernier, même s’il en partage les objectifs.
Les rapports entre le MLC et la facilitation ne sont donc manifestement pas au mieux, à en juger par les propos de l’inspecteur du parti de Jean-Pierre Bemba, qui transpirent quelque exaspération. dit l’inspecteur du Mlc. Il reconnait que leur parti le Mlc est membre à part entière de la Dynamique pour l’unité de l’opposition où les partis politiques sont autonomes, mais ne faisant pas parti du Rassemblement, plateforme issu de Genval, nonobstant le fait qu’il partage des objectifs communs avec le Rassemblent de l’opposition. C’est au facilitateur de se persuader qu’il doit se faciliter la tâche, argue-t-il. Le cadrage méthodologique du Togolais ne convainc pas au MLC.
Didier OKENDE WETSHI