C’est connu. Le processus électoral rd congolais n’a jusque-là bénéficié que du financement du gouvernement Matata. Les partenaires internationaux multiplient conditionnalités sur conditionnalités, tout en exigeant la poursuite du processus, principalement, l’organisation de l’élection présidentielle et des législatives. Au porte-monnaie, aucun partenaire n’a porté la main jusqu’à quelques semaines du lancement de l’enrôlement, le 31 juillet 2016.
Interrogé sur la question, mercredi 13 juillet au siège de la CENI, Koen Vervaeke, l’ambassadeur de l’UE dans la région des Grands Lacs, a indiqué que c’est le dialogue politique qui clarifiera le calendrier électoral, le budget des élections et permettra ainsi la planification et les soutiens à apporter.
Le diplomate européen s’exprimait ainsi à l’issue d’un tête à tête qualifié, comme de coutume, de fructueux, avec Norbert Basengezi Katintima, le vice-président de la CENI. «Nous avons parlé uniquement des élections avec la refonde du Fichier électoral qui est une bonne chose et permettra l’organisation des élections elles-mêmes. Toutefois, une seule conclusion : il faut un dialogue qui permettra de lever des options politiques consensuelles pour une bonne organisation de ces élections », a expliqué Koen Vaervaeke à la presse.
J.N.